PSG : “un contrat avec le Parc jusqu’en 2043”, la Mairie met la pression !

Après avoir affiché sa volonté de quitter le Parc des Princes, Nasser Al-Khelaïfi entend mettre la pression sur la Mairie de Paris, opposé à une vente du stade. Plusieurs personnalités politiques parisiennes se sont exprimées dans la journée sur le sujet.

C'est une bataille par presse interposée que sont en train de se lancer le Paris Saint-Germain et la Mairie de Paris sur la question sur Parc des Princes. Il y a quelques jours, c'est la sortie de NAK qui avait lancé les hostilités. “On sait ce que l'on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C'est fini maintenant. On veut bouger du Parc“, tentant ainsi de faire plier Anne Hidalgo sur la vente du stade.

Ce dimanche, son premier adjoint, Emmanuel Grégoire, a justement pointé du doigt cette “discussion par presse interposée“, assurant que “le PSG ne quittera jamais le Parc des Princes“. Les deux camps se rendent coup pour coup, mais Pierre Rabadan, adjoint chargé des Sports a tout de même poussé pour la reprise du dialogue, adoptant un ton moins incisif.

“On veut la même chose que les supporters”

Il faut que le dialogue reprenne, a estimé l'ancien rugbyman. Ce n’est pas Anne Hidalgo qui a décidé de ne pas vendre. Personne n’a voté pour la vente. Il faut se rencontrer, le temps est passé, il faut changer d’attitude, personne ne doit être pris en otage. Le club a un contrat avec le Parc jusqu’en 2043. On veut la même chose que les supporters, on veut que le PSG reste au Parc des Princes. C’est là où le club a été créé, a grandi, a fait son histoire.

La situation semble tout de même très tendue entre la Mairie de Paris et QSI, qui juge handicapante la petite capacité du Parc. Attention tout de même de ne pas précipiter le départ du Qatar du club, qui ne restera sans doute éternellement dans la capitale.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.