OM : Gattuso explique pourquoi un flop estival ne joue pas !

Plusieurs recrues estivales ne parviennent pas à donner satisfaction depuis leur arrivée à l'Olympique de Marseille durant l'intersaison. C'est l'une des raisons pour lesquelles Pablo Longoria est pointé du doigt ces derniers mois.

Les temps sont durs à Marseille. Huitième de Ligue 1 et touché par de nombreuses absences depuis deux mois, comme ce sera d'ailleurs encore le cas à Brest dimanche, l'OM tourne au ralenti et le doute s'est installé dans les rangs olympiens, comme l'a expliqué Gennaro Gattuso ce vendredi. “À mon époque, j'étais boosté quand je marquais ou quand mon équipe marquait un but. Avec cette équipe, j'ai l'impression que c'est l'inverse, que l'équipe a peur“, a-t-il admis face aux médias.

Alors que l'effectif manque cruellement de leaders pour prendre les choses en main dans les moments difficiles, plusieurs recrues ne sont pas au niveau attendu. C'est notamment le cas de Joaquin Correa qui n'a, à son actif, que dix bonnes minutes, réalisées sur la pelouse du FC Nantes au mois d'août. Sans surprise, l'international argentin est loin dans la hiérarchie.

“Un choix technico-tactique de ne pas le faire jouer”

Pour préserver son joueur et le maintenir concerné, Gennaro Gattuso a expliqué que sa très faible utilisation depuis cinq rencontres (14 minutes), notamment contre le Shakhtar (entré à la 91ème) était due à sa blessure survenue fin novembre. “Il revenait d'une longue blessure, il a beaucoup souffert, a confié le technicien italien. C'était un choix technico-tactique de ne pas le faire jouer. Il est resté dans la liste, mais cette blessure à la cheville l'a touché. Quand il joue à 100%, on connaît sa valeur.

Plus à l'aise dans un rôle de deuxième attaquant, l'Argentin est également pénalisé par le changement de système de Gennaro Gattuso, qui a décidé de repasser en 4-3-3 depuis quelques rencontres. Pour autant, même dans un 3-5-2, Correa n'a jamais donné satisfaction.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.