Battu sur la pelouse du Stade Brestois dimanche soir (1-0), en clôture de la 22ème journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille aurait dû bénéficier d'un penalty en première période, après une faute évidente de Pierre Lees-Melou sur Iliman Ndiaye.

C'est décidément le week-end des erreurs d'arbitrage. Après un OL-Nice où les décisions de Clément Turpin ont fait débat, un Reims-Lens dans lequel Benoît Millot aurait dû exclure Joseph Okumu, le duel entre Brest et l'OM a également été sujet à une erreur d'arbitrage. Après avoir pris le dessus sur Pierre Lees-Melou, Iliman Ndiaye est fauché par le milieu de terrain breton et les images du diffuseur Prime Video sont sans appel. Pourtant, ni Ruddy Buquet ni la VAR n'est intervenu.

Interrogé à la pause, Iliman Ndiaye faisait part de son incompréhension sur cette faute non sifflée. “Il y a penalty 100 fois, il me touche le mollet. Je ne suis vraiment pas d’accord avec la décision prise“, a pesté l'international sénégalais.

“On a eu de la chance qu'il ne soit pas sifflé”

Signe que l'erreur a été “manifeste”, comme aime à le dire le corps arbitral, même Lees-Melou a affirmé que l'OM aurait dû obtenir un penalty sur cette action. “Je me suis dit dans ma tête qu’on va perdre ce match, ou faire nul et qu’on va le regretter. Mais finalement, on le gagne et je pense que c’est mérité, a estimé l'ex-joueur de Norwich. Pour moi, il y a penalty. On a eu de la chance qu’il ne soit pas sifflé. J’ai tendance à beaucoup râler sur les arbitres, mais là… Je touche le ballon, merci la VAR.”

Ce penalty aurait pu mettre l'OM sur les bons rails, mais il ne suffit pas à expliquer la défaite des Phocéens dimanche soir. En supériorité numérique pendant 30 minutes, les Olympiens ont trouvé le moyen de ne même pas ramener un point de Francis Le Blé et chutent à la 9ème place.