Dans cette saison des plus agitées, les supporters de l'Olympique de Marseille avaient presque oublié son nom. Mais le tirage au sort des 8es de finale de Ligue Europa leur a rappelé ce vendredi : l'OM défiera en effet le Villarreal de Marcelino, coach du club phocéen en début d'exercice.

Ancienne gloire de l'OM, Eric Di Meco n'est clairement pas emballé à l'idée de voir son club de coeur croiser la route du technicien espagnol. Le consultant de RMC a en effet toujours en travers de la gorge la façon dont Marcelino a quitté la Canebière, en démissionnant de son poste en septembre à la suite d'une réunion houleuse avec les supporters. “J'espère que Jean-Louis Gasset va rappeler aux joueurs que cet entraîneur est parti en courant du jour au lendemain, et sans leur dire au revoir“, a insisté le Sudiste ce vendredi.

Eviter le “doublé” de Marcelino

A partir de là, l'ancien latéral gauche ne voit qu'une issue possible pour éviter l'affront : se qualifier. “Moi, une élimination contre Villarreal, je la vivrais comme une humiliation. (…) Quand tu joues au haut niveau, tu cherches des leviers. Et ça, c'en est un“, a mis en avant le vainqueur de la Ligue des champions 1993, avant de sortir une punchline : “Sinon, ça voudrait dire qu'il nous sortirait deux fois des Coupes d'Europe !” En effet, Marcelino était assis sur le banc phocéen en août lors de l'élimination au 3e tour préliminaire de Ligue des Champions face au Panathinaïkos (0-1, 2-1, 3-5 tab).

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Depuis, les tacles à répétition du technicien à l'encontre de l'OM, loin des standards d'un grand club qu'il prétend être selon lui, n'ont pas arrangé sa cote de popularité sur la Canebière et le retour au Stade Vélodrome s'annonce électrique le jeudi 7 mars. Reste que le Sous-Marin Jaune n'a pas forcément de quoi faire trembler les Olympiens. En effet, Villarreal n'a remporté qu'un seul de ses huit derniers matchs toutes compétitions confondues.