L'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a rebondi face aux médias à une information lâchée ces dernières heures par la presse espagnole.
Le Real Madrid a validé hier soir son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Le club de la capitale espagnole n'a pu faire mieux que 1-1 sur sa pelouse contre le RB Leipzig, mais sa victoire décrochée trois semaines plus tôt en Allemagne (1-0) lui permet de poursuivre sa route dans la compétition, rejoignant au tour suivant le Paris Saint-Germain, le Bayern Munich et Manchester City.
Convié devant les journalistes à l'issue des débats contre les joueurs de Marco Rose, très remontés contre le corps arbitral, Carlo Ancelotti n'a pas seulement parlé du match. L'entraîneur italien a dû répondre à une question d'ordre privée et sa condamnation à quatre ans et neuf mois de prison, prononcée par le parquet de Madrid. Le Transalpin est accusé d'avoir oublié de déclarer plus d'un million d'euros de droits à l'image, et ce pendant deux années.
Ancelotti se dit “innocent”
“Je pense que ce n'est pas le meilleur endroit pour en parler. C'est une vieille histoire qui ne me concerne pas. Je dors paisiblement. Mon seul problème est que l’équipe doit mieux jouer”, a lancé l'ancien technicien du Paris Saint-Germain, renvoyant la balle à son avocat qui “cherche une solution.”
🚨⚪️ Ancelotti on Prosecutor's request for giving him a prison sentence: “It's an old story that started eight years ago”.
“The Prosecutor's Office thinks that I was a resident and I was not. I have already paid the fine”.
“I’m innocent”. pic.twitter.com/6KKwPFdJs5
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) March 6, 2024
“Le bureau du procureur pense que j’étais un résident alors que je ne l’étais pas. J’ai déjà payé l’amende. Je suis innocent.” Cette affaire extra-sportive ne semble pas perturber outre-mesure le coach de 64 ans, pleinement concentré sur sa mission aux côtés des partenaires de Jude Bellingham, plus que jamais en lice pour offrir au Real Madrid la 15e C1 de son histoire, deux ans après son dernier sacre.
Prolongé jusqu'en juin 2026 par ses dirigeants, alors que son nom revenait avec insistance pour prendre les rênes de la sélection brésilienne, Carlo Ancelotti vise également un nouveau titre de champion d'Espagne, bien embarqué puisque la Maison Blanche occupe la tête du classement avec sept longueurs d'avance sur Gérone.