Après Daniel Alves, récemment condamné pour viol lorsqu'il évoluait au FC Barcelone, c'est une autre ancienne star de la sélection brésilienne qui va purger une longue peine de prison.
Décidément, il ne fait pas bon être ex-international brésilien ces temps-ci. Reconnu coupable de viol, Daniel Alves a été condamné à quatre ans et demi de prison ferme il y a un mois jour pour jour. Malgré tout, l'ancien latéral droit du Paris Saint-Germain et du Barça pourrait être remis provisoirement en liberté sous conditions, mais ses soutiens, dont le clan de Neymar, commence à le lâcher. Le président brésilien Lula s'est même positionné contre sa remise en liberté. “L'argent que possède Daniel Alves, l'argent que quelqu'un pourrait lui prêter, ne peut pas racheter l'offense d'un homme envers une femme qu'il a violée“, a-t-il lancé.
Le sort de son ancien coéquipier, Robinho, est quant à lui scellé. L'ancien ailier a été arrêté ce jeudi à Santos dans le cadre d'une accusation d'agression sexuelle ayant eu lieu lorsqu'il évoluait du côté du Milan AC.
Neuf ans de prison pour Robinho
En dernier recours, le Brésilien avait saisi la Cour suprême brésilienne, mais a été débouté de sa demande et va donc devoir purger sa peine de 9 ans de prison. “Je rejette la demande de mesures de précaution et l’ordre de détention est maintenu… afin qu’il puisse commencer à purger sa peine“, a expliqué le juge en question.
🔴 Après le rejet de sa demande de sursis par la Cour suprême, Robinho a été arrêté à Santos ! 🇧🇷
Condamné en Italie à 9 ans de prison pour viol, il nie les accusations.
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— Vibes Foot (@VibesFoot) March 22, 2024
Dans la foulée, Robinho a été arrêté pour être transféré à la prison de Tremembé, à 150 km de Sao Paulo. “C’était consenti. Je n’ai jamais nié avoir eu des relations avec la victime. J’aurais pu le nier car mon ADN n’a pas été retrouvé, mais je ne suis pas un menteur“, avait-il déclaré en guise de défense. Son avocat a expliqué pouvoir encore faire appel dans l’espoir qu’elle soit infirmée par l’assemblée plénière de la Cour suprême, rapporte Libération.