Un champion du monde 98 détruit Mbappé après l’Allemagne et le Chili

À l'image de ses partenaires, Kylian Mbappé n'a pas brillé durant ce rassemblement du mois de mars au cours duquel l'équipe de France affrontait l'Allemagne (0-2) et le Chili (3-2). Le capitaine des Bleus n'a pas été épargné par l'un de ses aînés.

Ce n'est pas sa passe décisive pour Youssouf Fofana lors de l'égalisation des Tricolores face au Chili qui sauvera le rassemblement de Kylian Mbappé. Peu inspiré, l'attaquant du Paris Saint-Germain semblait aussi manquer d'envie lors des deux rencontres dans lesquelles il a pourtant disputé 90 minutes. “Quand il ne marque pendant deux matches, on a l'impression qu'il ne l'a pas fait pendant trois mois. Ne vous inquiétez pas, il va marquer prochainement. Il a eu des occasions contre l'Allemagne. Je peux comprendre qu'il se gère aussi un peu“, déclarait Didier Deschamps à son sujet.

L'un des anciens partenaires du sélectionneur, Christophe Dugarry, s'est montré beaucoup moins tolérant avec le Bondynois, dans la lignée des déclarations de Daniel Riolo.

“Montrer une attitude aussi déplorable, c'est anormal”

Évidemment qu’il choisit ses matchs, a lancé le consultant sur les ondes de RMC. On est habitué à un Mbappé qui marche, qui n’a pas envie de revenir, qui n’est pas concerné par le côté défensif. Là on a carrément un Mbappé qui s’en fout. Alors quand t’as le brassard de l’équipe de France, je trouve que c’est inadmissible, tu as un minimum à faire dans l’attitude. Et ça, ça n’a rien à voir avec le fait que tu ne sois pas dans un bon soir. L’attitude est capitale. Je crois que Mbappé n’a pas compris quel était le rôle de capitaine. C’est être exemplaire, montrer l’exemple. Montrer une attitude aussi déplorable sur deux matchs, je trouve cela anormal. Ça n’enlève rien à ses immenses qualités, mais quand on est capitaine, on se doit d’être irréprochable.

Il ne restera qu'un rendez-vous aux Bleus avant l'Euro : les 5 et 9 juin prochain.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.