Christophe Dugarry s'est montré cash sur la prestation de l'un des grands acteurs de l'affiche entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, disputée dimanche soir au Vélodrome.

Le Clasico gagné dimanche par le Paris Saint-Germain sur la pelouse de l'Olympique de Marseille (2-0, 27e journée de Ligue 1) a été marqué par plusieurs décisions arbitrales contestées par les deux camps. Parmi les choix de Benoît Bastien décriés, l'expulsion du défenseur central francilien Lucas Beraldo, pour une poussette sur Pierre-Emerick Aubameyang, et le but de Jordan Veretout refusé en raison d'une position de hors-jeu de Luis Henrique.

Dès le coup de sifflet final, le principal intéressé est sorti du silence au micro de Prime Video. Le moment choisi par l'homme de 40 ans pour expliquer ses décisions, dans un objectif de clarification afin d'éteindre l'incendie. Une mise au point face à la caméra qui ne passe pas pour l'ancien attaquant marseillais Christophe Dugarry. Consultant pour RMC Sport, le Bordelais ne comprend pas les conclusions de Benoît Bastien.

“Toute son analyse est faussée”

“Aujourd'hui il nous explique le pourquoi du comment après le match. Il justifie pourquoi il a pris ses décisions. Pour moi, ses décisions ne sont pas bonnes, il commet deux erreurs dans l'interprétation. Et une nouvelle fois, on comprend quand il nous explique tout ça qu'il y a une interprétation du règlement qui est faite.”

S'il salue son initiative, le champion du monde 1998 n'explique pas les différentes interprétations de l'arbitre international. “La notion de la gêne du gardien sur le but de Veretout, la notion de l'attaquant qui part sur le côté et que le défenseur ne pourra pas rattraper. Toute son analyse est faussée, à côté de la plaque, elle n'est pas bonne. J'espère que les choses vont évoluer dans le bon sens avec le fait qu'ils parlent. Parce que c'est s'ils viennent pour justifier leurs décisions en expliquant qu'ils sont les plus grands, les plus forts, les plus beaux, ça n'a aucun intérêt. Il y a un second temps après ça.”