OM : le reproche d’un champion du monde à Gasset

Après avoir enchaîné cinq succès de rang au moment de sa prise de fonction à l’Olympique de Marseille, Jean-Louis Gasset et son groupe viennent de subir une quatrième défaite consécutive face au LOSC vendredi (3-1).

La magie Gasset n’opère plus. Vainqueur du Shakhtar, de Montpellier, de Clermont, de Villarreal et du FC Nantes entre fin février et mi-mars, l’OM avait repris confiance avant d’entamer un calendrier qui s’annonçait délicat. Malheureusement, le constat est implacable : les Phocéens ne sont pas au niveau des bonnes équipes du championnat. Lors des trois dernières rencontres, les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang ont subi la loi du Stade Rennais, du Paris Saint-Germain et du LOSC.

Face à ces trois écuries, les Olympiens n’ont inscrit qu’un seul but, marqué sur un csc assez improbable d’Ismaïly. L’attaque de l’OM tourne au ralenti et plusieurs joueurs ne sont pas au niveau, comme l’évoquait Daniel Riolo dans l’After Foot. Son partenaire sur les ondes de RMC, Lionel Charbonnier, a estimé quant à lui qu’il serait plus judicieux de démarrer les rencontres avec un système à deux attaquants.

“Quand tu vois que Luis Henrique débute le match…”

Il récolte le mercato pourri, plus les blessés. Il doit faire avec ce qu’il a. Il faut être vraiment un sorcier pour s’en tirer, a lancé l’ancien gardien de but. Quand tu vois que Luis Henrique débute le match… Il est fantomatique. Ounahi débute le match, il est fantomatique. Pourquoi il met Luis Henrique ? Moi, je ne sais pas. Il y a juste un truc qui m’embête chez Jean-Louis Gasset, c’est de ne pas jouer à deux attaquants.

Suite à cette nouvelle contre-performance à Lille, la Ligue des Champions s’est définitivement envolée pour l’OM. Toujours hors des places européennes à six journées de la fin du championnat, les joueurs de Jean-Louis Gasset comptent quatre points de retard sur la cinquième place.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.