John Textor s’est fait de nombreux ennemis au Brésil, en accusant ses rivaux de corruption. Leila Pereira, présidente de Palmeiras, n’a pas mâché ses mots à son égard.
Lors d’un entretien accordé à Canal do Medeiros, John Textor a lâché une bombe sur le football brésilien. Le président de l’OL a accusé plusieurs clubs, joueurs et arbitres de corruption, ce qui a provoqué un petit séisme dans le pays. L’homme d’affaires américain est depuis la cible d’attaques.
La dernière en date émane de Leila Pereira, la présidente de Palmeiras. La dirigeante n’a pas mâché ses mots : « Mes déclarations ne sont pas fortes, je dis simplement la vérité. Dans le football, il est difficile de dire la vérité. C’est une question de philosophie, de Nietzsche : quelle est la quantité de vérité que vous pouvez supporter d’entendre ? Qui est John Textor ? C’est la honte du football brésilien, un vantard qui doit être puni de manière exemplaire », a-t-elle confié (propos relayés par Lance!).
Leila Pereira falando sobre o John Textor.
Rapaz…
— DataFut (@DataFutebol) April 7, 2024
Textor aurait enregistré des conversations
Pour rappel, Textor a cité les noms de quatre joueurs de Fortaleza et cinq de Sao Paulo qui auraient laissé échapper leur match contre Palmeiras. Les Alviverdes ont remporté le championnat brésilien avec 2 points d’avance sur leur dauphin Grêmio, et notamment 6 sur Botafogo, qui a fini 5e après avoir trusté la 1re place et compté jusqu’à 13 points d’avance.
John Textor a été entendu par la police de l’État de Rio de Janeiro : « Cet entretien a été réalisé à ma demande, a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux. Je voyageais depuis l'Europe pour présenter des preuves qui étaient, auparavant, ignorées. Enregistrement audio délivré dans l'entretien. » Il aurait précisé aux autorités avoir enregistré des arbitres se plaignant de ne pas avoir reçu les pots-de-vin attendus et aurait l’intention de leur remettre les preuves dans les dix jours.
L’Américain devra répondre de ses accusations devant la justice sportive brésilienne le 15 avril, suite à une plainte déposée par Palmeiras. Le président de l’OL encourt des amendes pouvant s’élever à 37 000 euros et une suspension d’un an.
