Le coach de l'OM, Jean-Louis Gasset, s'est confié sur la préparation du match décisif de son écurie contre Benfica Lisbonne, ce jeudi, en Ligue Europa.

Battu au match aller sur le score de 2-1, à l'extérieur, les Olympiens doivent inverser la tendance, comme le PSG à Barcelone, ce mardi, pour atteindre le stade des demi-finales, et affronter Liverpool ou l'Atalanta Bergame – le club italien a gagné la manche aller 3-0. En conférence de presse, le technicien de 70 ans s'est exprimé sur les blessés, dont Jonathan Clauss et Ismaïla Sarr, en confiant ne pas vouloir prendre de risque.

Le coach français a poursuivi, en avouant la difficulté d'établir un onze : “Un effectif trop handicapé pour renverser Benfica ? Non. Il n'y a pas d'excuse. Je suis face à un casse-tête. Ceux qui vont débuter doivent aller au bout des choses, même s'ils n'ont qu'une heure d'autonomie, et ceux qui vont rentrer doivent tout donner sans affaiblir l'équipe ni l'état d'esprit”.

Pas une mince affaire.

Gasset veut de la concentration

Selon Jean-Louis Gasset, l'équipe va “essayer au maximum d'entrée” dans le but de “marquer un but”, qui remettrait l'OM et Benfica à égalité. Mais sans oublier “l'équilibre” : “Attaquer, les faire douter, leur faire sentir où ils sont. Mais être très attentifs sur les transitions, ce qu'on n'a pas bien fait à l'aller. (…) La sécurité défensive sera fondamentale”. Sans latéraux de métier – Quentin Merlin, Amir Murillo, Jonathan Clauss, blessés ou incertains -, ce ne sera pas aisé. Mais avec l'aide du stade, qui sera “en feu” selon l'entraîneur, tout est envisageable : “Le public va faire son travail, à nous d'être à la hauteur dès le début du match”.

D'autant que Marseille “l'a déjà fait”, contre “le Shakhtar (3-1) puis Villarreal (4-0)”. Jean-Louis Gasset prévient : “Il faudra être concentrés, contre un quart de finaliste de Ligue des Champions l'an dernier, contre un grand club qui a l'habitude de ce genre de rencontres”.

Enfin, parce que c'est une possibilité, les joueurs ont travaillé les tirs au but : “On fera une séance, pour voir un petit peu tout le monde. On ne travaille pas ça au quotidien, mais il faut voir l'attitude du tireur”.