OM : la presse portugaise fracasse Benfica !

En ballottage favorable après une victoire 2-1 au match aller, Benfica a subi la loi de l'Olympique de Marseille lors du retour au stade Vélodrome. À la suite de cette élimination, la presse portugaise n'a pas été tendre avec la formation lisboète.

C'est une première depuis 1977. La dernière fois que le Benfica a chuté face à un club français en Coupe d'Europe, c'était face au SC Bastia il y a 47 ans. C'est un vrai exploit qu'a réalisé l'OM jeudi soir en venant à bout des Aigles aux tirs au but. Pourtant sur une série de cinq défaites consécutives à l'aube du match retour, les Phocéens sont parvenus à activer le mode Coupe d'Europe pour redonner un peu de baume au cœur à ses supporters.

Au Portugal, le réveil a évidemment été un peu différent. Bien supérieur aux Olympiens au match aller, Benfica s'était arrêté de jouer à 2-0, concédant un but évitable de Pierre-Emerick Aubameyang sur une erreur défensive. Une réduction du score qui a permis à l'OM de renverser la double confrontation au retour. La presse portugaise n'a visiblement que très peu goûté à la performance de son équipe ce jeudi soir.

“C'est fini”

Fiasco : des Aigles sans ambitions sortent de l'Europa League“, titre notamment Record dans son édition du jour. De son côté, A Bola écrit sa Une en français avec un “C'est fini” et voit une “élimination sans gloire aux tirs au but” des coéquipiers d'Angel Di Maria.

Félicitations à Marseille d’atteindre les demi-finales. On avait beaucoup d’ambition et de motivation pour rejoindre le dernier carré, mais on est tombé sur un très bon adversaire, très agressif. On a eu des problèmes pour jouer notre football, trouver des solutions, garder la possession“, a reconnu de son côté Roger Schmidt.

Le Benfica devrait boucler une saison bien morose, sans aucun titre à son actif.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.