OM : la mauvaise foi de Farioli sur l’arbitrage

Lors du duel entre l'Olympique de Marseille et l'OGC Nice, l'arbitrage de Jérémie Pignard a fait couler beaucoup d'encre. L'homme en noir a injustement expulsé Faris Moumbagna en première période avant d'accorder un penalty généreux aux Phocéens.

Est-on désormais passé à deux erreurs grossières par match dans le championnat de France ? On peut se poser la question, tant les erreurs d'arbitrage s'accumulent ces dernières semaines. L'utilisation ou non de la VAR ne semble rien changer à certaines décisions ubuesques prises par les arbitres français. La rencontre entre l'OM et l'OGC Nice en a encore été la preuve. Les deux équipes en ont fait les frais avec une expulsion qui a changé la physionomie de la rencontre et un penalty très sévère qui semblait faire office de compensation.

Après la rencontre, chacun a évidemment prêché pour sa paroisse, mais la palme de la mauvaise fois revient sans doute à Francesco Farioli, qui a loué l'excellent match de Jérémie Pignard, hormis sur le penalty accordé à l'OM.

“Nous avons tous des yeux”

L’arbitre a fait un grand match pendant 90 minutes entaché par un épisode qui je pense est assez clair, net, évident et, à certains égards, incontestable pour tous, a lancé le technicien italien après la rencontre. Je pense que nous avons tous des yeux et tout le stade a eu exactement la même lecture de l’action en direct. Il a même eu les images du VAR. L’arbitre a fait une prestation de grande valeur entachée par cet épisode qui a coûté cher.

Le coach des Aiglons a tout de même estimé que le point du nul était un bon résultat pour les Azuréens, qui grapillent un petit point sur le LOSC, battu à Monaco. “C’est un bon point vu le match. Je suis un peu triste parce que nous avons livré une performance excellente lors des 25 premières minutes avec de nombreuses occasions, dont celle de Sanson en fin de première mi-temps. On aurait dû arriver à au moins 2-0 à la mi-temps mais nous affrontions une équipe excellente dans son stade“, a-t-il expliqué.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.