OM : une taulier laisse éclater sa frustration

Avec ce nouveau match nul face à l'OGC Nice en match en retard de la 29ème journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille continue de faire du surplace. Les Phocéens sont englués dans le ventre mou du championnat depuis de longs mois.

Dans la cité phocéenne, on croit de moins en moins au miracle. Même si les principaux concurrents de l'OM pour la 6ème place tournent au ralenti, les joueurs de Jean-Louis Gasset, eux, sont carrément à l'arrêt et ont enchaîné un cinquième match consécutif sans victoire en Ligue 1 face aux Aiglons (2-2). En récoltant deux points sur quinze possibles, il est évidemment difficile d'envisager quoi que ce soit pour les Phocéens lors de ce sprint final.

Contre les Niçois, les locaux ont eu par deux fois l'opportunité d'arracher les trois points malgré une mi-temps en infériorité numérique. Iliman Ndiaye d'abord, puis Pierre-Emerick Aubameyang ne sont pas parvenus à tromper Marcin Bulka. Au coup de sifflet final, c'est la frustration qui dominait dans les rangs marseillais, notamment chez l'un des buteurs du soir, Jonathan Clauss.

“On a eu les occasions pour les tuer”

On méritait plus mais il y a l’action de Pierre-Emerick. On a eu les occasions pour les tuer, malgré le fait qu’on soit à dix, a pesté l'international français. On n’a rien lâché, on s’est arraché, on a tout donné mais on a ce score de 2-2. On aurait pu le gagner, c’est frustrant, c’est rageant. Le but ? Ça fait plaisir car en plus ça remet l’équipe sur les bons rails. Je pensais déjà à la suite. Il y a beaucoup de frustration à la fin de ce match, car même à dix, on a fait des choses. C’est vraiment rageant.

Pour son retour à la compétition après un mois d'absence, Jonathan Clauss a fait forte impression en inscrivant notamment un magnifique but dans le premier acte. Sa présence pour les demi-finales de l'Europa League fera le plus grand bien à l'OM.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.