Confiant avant le match, le Paris Saint-Germain a déçu en perdant sa demi-finale aller de la Ligue des champions face au Borussia Dortmund (1-0) ce mercredi.

Alors qu'il avait légèrement enterré la hache de guerre avec l'entraîneur parisien, Luis Enrique, après la qualification renversante face au FC Barcelone au tour précédent, le consultant de RMC, Daniel Riolo, a relancé les hostilités suite à cette défaite. En cause notamment : la non-utilisation de Gonçalo Ramos, pourtant dans une forme du tonnerre, par celui qu'il appelle ironiquement “le génie“. Plutôt que le Portugais, le technicien a préféré faire entrer Randal Kolo Muani, pourtant en méforme totale…

On a l'impression, même s'il déteste absolument ce mot, qu'une équipe-type s'est dégagée lors du match retour à Barcelone. On n'a pas le droit de voir que c'était un match à onze contre dix, parce que, de toute façon, c'est forcément génial (ironique). (…) Donc Ramos était sur le banc, avec l'idée qu'il aurait quand-même une demi-heure dans ce match. Bon, le génie a décidé qu'il n'aurait pas une minute dans ce match… J'imagine que tout le monde a compris puisqu'il n'y a que moi qui comprend rien et que tout le monde comprend tout maintenant quand le génie prend une décision“, a d'abord asséné le journaliste en se posant comme victime.

La victoire de Dortmund ne me semble pas volée”

Dans les intentions, les Parisiens ont également eu tout faux d'après le chroniqueur, qui leur reproche d'avoir laissé le BvB déployer son jeu. “Le PSG s'est très rapidement laissé mettre dans le rythme de Dortmund, un rythme qu'ils ont dicté : à la fois lent, puis en accélération, lent, en accélération, etc. C'est eux qui ont donné le tempo et c'était, de l'avis de tous les observateurs de Dortmund, exactement ce qu'ils aiment faire. Si tu les bouscules comme le PSG l'a fait au match aller de la phase de groupes, ou que tu les prends à la gorge et que tu leur rentres dedans comme l'a fait le RB Leipzig ce week-end, ils peuvent être complètement décontenancés derrière. Mais si tu les laisses comme ça, dicter une sorte de tempo, ils peuvent sortir un bon match, et ils ont sorti un bon match. (…) Même si le PSG n'a pas été fracassé complet et a eu des occasions, la victoire de Dortmund ne me semble pas volée, loin de là…“, a conclu Riolo.