Depuis plusieurs semaines, les erreurs d'arbitrage s'enchaînent sur les pelouses de Ligue 1, provoquant la colère des acteurs. En cette période de sprint final, ces décisions ont d'autant plus d'impact sur les équipes qui luttent pour l'Europe ou pour leur survie dans l'élite.

Désormais, plus un week-end ne passe sans qu'une polémique liée à l'arbitrage n'éclate. La dernière en date a eu lieu ce samedi, lors du duel entre le FC Metz et le Stade Rennais. Dans un match capital pour le maintien d'un côté et pour une qualification européenne de l'autre, les Messins menaient au score avant que Ruddy Buquet n'accorde un penalty très généreux aux Bretons, avant d'expulser Georges Mikautadze de manière assez incompréhensible.

Finalement battus 3-2 dans le temps additionnel, les Grenats ont logiquement vu rouge après le coup de sifflet final. “Je pense que si Georges prend un carton rouge là, chaque match de Ligue 1 il y a des cartons rouges tous les week-ends. On s'est senti un peu lésé au niveau de l'arbitrage“, a lâché Christophe Hérelle au micro de Prime Video. Avant de son entraîneur, Lazlo Bölöni, tout autant en colère, n'en rajoute une couche.

“Quand quelqu'un est aveugle, il prend un bâton blanc”

“Je ne sais pas si je dois hurler, pleurer, rigoler. Je ne peux pas commenter. Est-ce que je suis vraiment prêt à vous parler et dire ce que je ressens, ce que j'ai sur le coeur ? Parce que si je fais ça, j'achète tout de suite un billet pour aller à la commission de discipline, a pesté le coach roumain. Ces jugements-là ne passeraient même pas en championnat régional. Ce n'est pas facile d'arbitrer et, d'habitude, quand ils jugent, c'est compréhensible. Mais quand quelqu'un est aveugle, et je ne fais allusion à personne, il prend un bâton blanc. Si on a la VAR, utilisez-la ! ”

Cette défaite (et ces erreurs d'arbitrage) coûte cher aux Messins, qui comptent désormais trois points de retard sur le premier non relégable.