PSG : Mbappé HS, Lizarazu désigne le vrai coupable !

Dans la lignée de ses derniers mois, Kylian Mbappé n'est pas parvenu à être le facteur X du Paris Saint-Germain lors de la double confrontation face au Borussia Dortmund en demi-finale de la Ligue des Champions. Malgré les critiques qui s'abattent sur le Bondynois, Bixente Lizarazu estime qu'il n'est pas le seul à blâmer.

On s'attendait à un réveil de Kylian Mbappé lors du match retour face au Borussia Dortmund, mais le capitaine de l'équipe de France a une nouvelle fois été quasiment invisible au Parc des Princes, pour ce que fût son dernier match de Ligue des Champions sous les couleurs du PSG. Aligné à son poste de prédilection sur l'aile gauche au coup d'envoi, l'attaquant de 25 ans n'a fait quasiment aucune différence sur son côté et son repositionnement dans l'axe à la place de Gonçalo Ramos, n'a rien apporté non plus.

Après avoir confié que Mbappé “est complètement passé à côté” et qu'il “a raté sa sortie“, Bixente Lizarazu l'a quelque peu dédouané, mettant en lumière la responsabilité de Luis Enrique et du club dans sa méforme.

Le management, c'est ça, savoir bien gérer ses joueurs”

En toile de fond, le champion du monde 98 a été invité à comparer les prestations de Vinicius Jr et de Kylian Mbappé sur ses demi-finales. “Peut-être que la gestion d'Ancelotti avec Vinicius n'est pas la même que celle de Luis Enrique avec Mbappé, a lancé le consultant dans un entretien accordé à L'Équipe. Aujourd'hui, tout le monde se jette sur Mbappé, mais tout au long de la saison, il y a eu beaucoup de tensions et de polémiques autour de sa gestion. À un moment donné, en termes de confiance, ça peut impacter. Le management, c'est ça, savoir bien gérer ses joueurs, et tu joues mieux quand tu es dans un environnement de confiance. Beaucoup lui tombent dessus, mais les autres n'ont pas été meilleurs non plus.

Désormais, il ne reste que la finale de Coupe de France pour permettre à “Kyky” de finir en beauté son aventure parisienne.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.