L'annonce du rachat de l'AS Saint-Etienne par le groupe canadien Kilmer Sports Ventures, lundi dernier, a fait réagir un économiste du sport.

Si la prise en main du club forézien par l'ancien dirigeant d'Arsenal et du Milan AC, Ivan Gazidis, rassurera sans doute les supporters, Pierre Rondeau émet un bémol, dans un entretien à France Bleu, en réponse aux premiers échos positifs.

“Oui, c'est malin, mais après on va essayer de voir autant le verre à moitié vide que le verre et que le verre à moitié plein. C'est bien d'avoir quelqu'un d'expérimenté et de confiance qui va prendre les rênes du club. Maintenant, c'est un milliardaire qui est à la manœuvre. Ce ne sont pas des gens qui viennent donner gratuitement de l'argent. Il y a un retour sur investissement. Pour gagner de l'argent, c'est par le trading de joueurs qui compte : ça peut fonctionner tout comme ça peut aussi être catastrophique. S'il n'y a plus aucune stabilité sportive, si vous bradez vos joueurs, vous pouvez tout aussi bien vendre le club après une moitié de saison.”

C'est dans ce contexte que les Verts rendront visite à Quevilly-Rouen, vendredi, à l'occasion de la 38e et dernière journée de Ligue 2. Troisièmes à deux longueurs d'Angers, les Stéphanois seront en Ligue 1 en cas de meilleur résultat que le SCO, opposé à Dunkerque. Dans le cas contraire, les hommes d'Olivier Dall'Oglio disputeront les play-offs contre le 4e ou 5e de Ligue 2 avant un éventuel barrage face au 16e de Ligue 1.