Mercato - L’OM fonce sur un Lorientais à 0€ !

Probablement sans l’attrait de la Coupe d’Europe pour convaincre de potentielles recrues, l’Olympique de Marseille va tenter de réaliser de bons coups durant l’intersaison. Pablo Longoria aurait coché le nom d’un joueur du FC Lorient.

Mathématiquement, l’OM n’a pas définitivement dit adieu à une qualification en Coupe d’Europe la saison prochaine, mais il faudrait une contre-performance du RC Lens ou de l’Olympique Lyonnais, combinée à un succès au Havre, pour que les hommes de Jean-Louis Gasset grimpent au classement. Une chose est sûre, Pablo Longoria et Mehdi Benatia ont prévu de faire le ménage au sein de l’effectif cet été.

On peut donc s’attendre à une vague de départ dans les prochaines semaines, qui seront évidemment compensés par de nombreuses arrivées. Avec des moyens qui seront sans doute limités par un budget et une masse salariale revus à la baisse, le club olympien devra se montrer ingénieux pour renforcer l’équipe. En ce sens, l’état-major marseillais aurait flairé un bon coup du côté du FC Lorient.

L’OM garde un œil sur les jeunes talents

Selon les informations de Mohamed Toubache-Ter, les dirigeants marseillais ont coché le nom de Noa Donat, qui a évolué principalement avec la réserve des Merlus et qui n’a pas encore signé son premier contrat professionnel avec son club formateur.

Âgé de 20 ans, le milieu de terrain est également suivi par Montpellier, mais le FC Lorient, tout proche d’être relégué en Ligue 2 espère évidemment conserver sa pépite. Le président Loïc Fery mènerait actuellement les négociations avec le clan du joueur pour le convaincre de s’inscrire dans la durée en Bretagne.

Depuis l’arrivée de Pablo Longoria à la tête du club, l’OM travaille d’arrache-pied pour rattraper son retard sur la question de la formation. Le boulot réalisé par la direction est en train de porter ses fruits puisque les U19 sont qualifiés pour la finale de la Coupe Gambardella, qu’ils disputeront le 25 mai face à Nancy.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.