Le président de l'OM, Pablo Longoria, a vécu une saison compliquée. Un journal régional a fait le bilan, qui est salé pour l'Espagnol.

La saison est terminée, mais le dirigeant du club phocéen continue de travailler. Présent à Londres pour la finale de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund, l'ancien directeur sportif prospecte sur le marché, à la recherche du prochain coach de Marseille. Après Paulo Fonseca, Sergio Conceição est espéré, mais le dossier demeure complexe. De quoi avoir peur de revivre l'été dernier, qui a mené Marcelino sur le banc après le refus des cibles prioritaires ?

Dans un long article, La Provence a établi le bilan de Pablo Longoria, en lui reprochant notamment la nomination de l'Espagnol de 38 ans, désomrais à Villarreal : “Un dirigeant qui, pour sa troisième saison pleine, a semblé jouer à la roulette russe avec le destin de l'OM. (…) Du péché originel, celui de choisir son ami Marcelino pour entraîner les Olympiens, à sa contrition finale, le natif d'Oviedo s'est souvent tiré des balles dans le pied”.

Longoria a exagéré les “menaces”

Le quotidien est allé plus loin, en pointant les fautes du président : “Sa vraie-fausse volte-face après la fameuse réunion du 18 septembre en est la parfaite illustration. Il a transformé un échange houleux en guerre de tranchées, quitte à exagérer les soi-disant menaces reçues et à mettre l'institution sens dessus dessous, creusant le fossé avec les puissantes associations de supporters”.

Pour le journaliste auteur du papier, il y a ici une contradiction avec l'attitude de Pablo Longoria en 2021 : “On était pourtant loin, très loin même, de la “Révolution des cyprès” avec l'invasion de La Commanderie, en janvier 2021, qui avait signé la fin du détesté Jacques-Henri Eyraud et l'avait propulsé à la tête de l'OM. Il avait été aux premières loges de la colère des fidèles, mais il n'avait rien dit, à l'époque, sur cet accès de violence autrement plus enflammé…”

Après Rachid Zeroual, voilà que l'Espagnol doit faire face à une presse hostile.