Le président de Lille a profité de la présentation aux médias du nouvel entraîneur, Bruno Genesio, pour adresser un violent tacle à l'ancien international français.

Convié ce mercredi devant les journalistes, Olivier Létang s'est exprimé pour la première fois aux côtés du nouveau technicien Bruno Genesio, venu passer son premier oral en sa qualité de successeur du Portugais Paulo Fonseca. Sa présence en conférence de presse fut aussi l'occasion pour le président de Lille de revenir sur le refus du club nordiste de libérer ses joueurs en vue du tournoi olympique. Lucas Chevalier, Leny Yoro et Bafodé Diakité étaient susceptibles de rejoindre l'équipe de France pour les JO de Paris, mais le LOSC a donné une fin de non-recevoir à la sélection dirigée par Thierry Henry.

“Si on avait libéré les joueurs…”

La décision prise par le club évoluant à Pierre-Mauroy a fait sortir de ses gonds Jérôme Rothen. L'ancien milieu de terrain offensif de l'équipe de France a expliqué ne pas comprendre comment le dirigeant lillois puisse être légitime à porter la flamme olympique sans donner son feu vert à ses joueurs pour prendre part à la compétition. “Vu qu’il se consacre juste sur son club en défendant les intérêts du Losc, comment se fait-il que ce monsieur porte la flamme olympique le 2 juillet ? Pour se mettre en avant, pour qu’on parle de lui, pour être fier de porter la flamme olympique alors que tu n’en as rien à carrer des JO ? À l’arrivée, tu vas contre les JO et le football. Dans ces cas-là, qu’il soit droit dans ses bottes, qu’il reste chez lui et qu’il refuse de porter la flamme.”

Olivier Létang répond à l'ex-Parisien et défend sa position. “Il y a une polémique qui a été créée par une personne que je ne vais pas citer. Cette personne, si jamais on avait libéré les joueurs, le 15 août si on se fait éliminer lors du Q3, c’est la même personne qui aurait dit ‘Mais attendez, ils n’ont aucune ambition, ils ont libéré leurs joueurs'. Ça n’est pas que nous ne voulons pas, tout le monde l'a compris, nous sommes le seul club à jouer pendant les JO. Les JO, c’est une compétition extraordinaire. On est contents de les avoir en France, mais on ne peut pas.”