OM : l’entourage de Conceiçao réagit

Face à l'hésitation de Sergio Conceiçao, les dirigeants de l'Olympique de Marseille ont décidé d'activer la piste menant à Roberto De Zerbi. Un dossier tout proche d'être bouclé, selon les dernières informations. De son côté, nos confrères de L'Équipe sont allés prendre la température au sein du clan de l'entraîneur portugais.

L'arrivée de Sergio Conceiçao à l'OM semblait en très bonne voie jusqu'à il y a encore 48h. Plusieurs médias expliquaient même que seuls quelques détails restaient à régler avant de voir le coach portugais débarquer sur la Canebière. Mais après une incroyable volte-face, c'est bien Roberto De Zerbi qui s'apprête à devenir le nouvel entraîneur marseillais. Ce vendredi après-midi, les dirigeants olympiens ont trouvé un accord avec leurs homologues de Brighton au sujet de la clause libératoire du natif de Brescia.

Si Conceiçao était la priorité de Pablo Longoria depuis la fin de la saison, les hésitations de l'ex-coach de Porto, perçues comme un manque de motivation, ont poussé le club à se tourner vers De Zerbi ces derniers jours. L'Equipe a pris contact avec le clan du Portugais après l'annonce d'un accord avec RDZ. Visiblement, l'entourage de Conceiçao comprend la décision de l'OM.

“Une compréhension résignée”

Dans le camp du Portugais de 49 ans, jeudi après-midi, on faisait part d’une compréhension résignée au moment où l’OM entamait seulement les négociations avec Brighton pour régler la clause de sortie de Roberto De Zerbi, estimée à 6 millions d’euros“, écrit le quotidien.

Après sept saisons sur le banc de Porto, Sergio Conceiçao n'aurait jamais caché sa volonté de rejoindre un club pouvant lui permettre d'être compétitif en Ligue des Champions. Roberto De Zerbi, de son côté, s'est montré beaucoup plus emballé par le projet marseillais, lui qui était déjà tout proche de signer en Provence à l'été 2022. Un nouveau cycle va prochainement débuter avec le technicien italien.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.