OM : une piste alléchante pour le gardien !

L'Olympique de Marseille, qui va prochainement démarrer un nouveau cycle avec Roberto De Zerbi, pourrait se séparer de son duo de gardiens de but, Pau Lopez et Ruben Blanco. L'ex-portier de l'AS Roma semble avoir un jeu au pied trop juste pour correspondre au profil recherché par le coach italien.

Régulièrement critiqué depuis qu'il a pris la place de Steve Mandanda en tant que n°1 à l'OM, Pau Lopez est sur la sellette. Le gardien de but de 29 ans, en progrès ces derniers mois, ne donne pas entière satisfaction à ses dirigeants, qui songeraient à le remplacer cet été. En fin de saison, le natif de Gérone semblait au courant des intentions de Pablo Longoria. “Le club va peut-être prendre la décision de changer de joueurs. Il faut aussi attendre le nouveau coach pour savoir ce qu'il veut faire“, avait-il confié en marge de la 34ème journée.

Il se pourrait en effet que la tendance se confirme puisque le club se pencherait actuellement sur le recrutement d'un gardien qui correspondrait davantage au jeu prôné par Roberto De Zerbi. L'ex-coach de Brighton, adepte de la relance depuis l'arrière, fait souvent participer le portier sur les premières phases de jeu. L'OM lorgnerait donc du côté de l'Angleterre.

Un intérêt pour un gardien français ?

Si l'on en croit les informations de La Tribune Olympienne, les dirigeants marseillais auraient coché le nom d'Ilan Meslier, qui porte les couleurs de Leeds depuis 2019. Lancé par Marcelo Bielsa, le Français a disputé 173 matchs avec les Peacocks. Passé tout proche de la remontée (battu par Southampton en finale des barrages de Championship), Meslier souhaiterait quitter le club.

Leeds ne serait pas contre un départ pour celui dont le contrat expire en 2026, mais de son côté, l'OM privilégierait un prêt avec option d'achat. Meslier a évolué avec les Espoirs entre 2021 et 2023.

Sa valeur marchande est estimée à 18 millions d'euros par Transfermarkt.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.