Interrogé par le Sénat, le LOSC s’est exprimé sur le fameux accord avec CVC. La formation d’Olivier Létang estime toujours qu’il s’agit d’un bon accord pour le football français.

Le Sénat auditionne les clubs français concernant l’accord avec CVC. Le deal ne semble pas toujours faire l’unanimité en dehors du conseil d’administration de la LFP. Il faut dire que les équipes professionnelles françaises ont définitivement abandonné 13 % de leurs revenus (20 % sur les premières années) pour répondre à un besoin immédiat de liquidités. Comme ses confrères, Olivier Létang a défendu l’accord.

« La Ligue 1 n'était pas le premier choix de CVC mais plutôt le dernier. Mais les autres projets liés à des fonds en Europe ont échoué à cause de l'absence d'unanimité », a confié Maarten Petermann, représentant du fonds Merlyn Partners, propriétaire de Lille.

« CVC c'était une opération vitale »

Olivier Létang a aussi partagé sa satisfaction : « On est tous ici des gens engagés, rationnels et responsables. On parle d'argent depuis tout à l'heure mais on est aussi là pour la passion et l'émotion. On est dans une société où nos concitoyens souffrent. (…) Le football. C'est aussi notre responsabilité. Le football c'est une entreprise de spectacle, on prend aussi soin de notre territoire et de notre communauté même si on ne le met pas tout le temps en avant. CVC c'était une opération vitale dans un contexte particulier. Le deal avec CVC, ceux qui perdent le plus aujourd'hui ce sont les gens de CVC. »

Maarten Petermann estime quant à lui normal que le PSG perçoive davantage que ses concurrents : « C'est normal que le PSG ait récupéré le plus d'argent parce que sans le PSG, la Ligue est moins attractive. La valeur de la Ligue 1 sans le PSG est beaucoup moindre », a-t-il ajouté. Également représenté, le fonds CVC a quant à lui estimé être « un soutien très fort de la ligue ». Ses dirigeants ont aussi affirmé « être dans la même barque que les clubs ».

Les clubs français ont-ils manqué de lucidité, ou le deal est vraiment un bon compromis ? Les 13 % n'étant pas limités dans le temps, il est difficile de voir comment les clubs français pourraient sortir gagnant de cet accord. Pour rappel, CVC est également censé aider le football français à grandir. Le dossier des droits TV sera déterminant pour la suite.