Bielsa désigne les joueurs responsables de l’élimination !

Après avoir éliminé le Brésil en quart de finale de la Copa America, l'Uruguay de Marcelo Bielsa a vu son parcours s'arrêter lors des demies face à la Colombie (0-1) dans la nuit de mercredi à jeudi. Après la rencontre, l'ancien coach de l'Olympique de Marseille n'a pas hésité à pointer du doigt certains joueurs.

Depuis son arrivée à la tête de l'Uruguay en mai 2023, Marcelo Bielsa, encore récemment encensé par Roberto De Zerbi, a métamorphosé la Celeste, qui n'avait connu la défaite qu'à une seule reprise en compétition officielle avant d'affronter la Colombie pour une place en finale de la Copa America. Vainqueur du Brésil en infériorité numérique au tour précédent, les coéquipiers de Darwin Nunez ne sont pas parvenus à prendre la mesure des Colombiens, pourtant réduits à dix avant la mi-temps.

Après la rencontre, Marcelo Bielsa n'a pas caché sa déception, estimant que son groupe était individuellement meilleur que l'adversaire, et ce, malgré les nombreux absents. Le coach argentin ne s'est cependant pas privé de charger ses remplaçants qui, selon lui, n'ont pas répondu présent.

“Les remplaçants des joueurs que j’ai nommés n’étaient pas à la hauteur”

Nous étions clairement en mesure de gagner ce match, mais c’est à moi de bien diriger l’équipe qui, de mon point de vue, était plus forte en termes d’individualité que l’adversaire, a-t-il jugé au coup de sifflet final. Quand on perd quelque chose, c’est une excuse, mais à un moment donné, nous avons dû faire de nombreuses adaptations. Nahitan Nández, Ronald Araujo, Mathias Olivera, Matías Viña, Rodrigo Betancur… Les remplaçants des joueurs que j’ai nommés n’étaient pas à la hauteur des joueurs qu’ils remplaçaient. Je porte une responsabilité particulière de ne pas avoir réussi, avec des joueurs capables de surpasser l’adversaire, à prendre l’avantage en première mi-temps et à profiter de la supériorité numérique en seconde.

El Loca n'est pas passé par quatre chemins.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.