Selon Stefan Borson, le Fonds d'investissement public saoudien (PIF) pourrait bien investir en France, dans ces prochains mois. Les propriétaires de Newcastle envisageraient une stratégie multi-clubs.
Ces dernières années, les rumeurs ont été nombreuses concernant de possibles investissements du PIF en France. De nombreux comptes du réseau X ont alimenté les rumeurs d’un possible rachat de l’OM, jour après jour, sans pour autant qu’il y ait un véritable intérêt. Mais le fonds d’investissement pourrait tout de même débarquer dans l’Hexagone.
Selon les informations recueillies par Football Insider auprès de Stefan Borson, les propriétaires de Newcastle pourraient bientôt acquérir un nouveau club, et en particulier en France. « Je m’attendrais à ce qu’ils aient envie d’acheter quelque chose l’année prochaine, car c’est le bon moment pour acheter ces actifs. » L’objectif serait de mettre en place une stratégie multi-clubs.
« Le football français est particulièrement en difficulté »
Selon l’expert financier, la Ligue 1 est notamment ciblée car « il n’y a tout simplement pas beaucoup d’argent disponible ». Et si certains médias ont rapporté un intérêt pour le Red Star, d’autres formations pourraient intéresser les Saoudiens : « Il y a de l'inquiétude avec 777, mais en réalité, vous pourriez probablement appeler la plupart des clubs de la ligue française qui ne sont pas actuellement détenus par des propriétaires de multi-clubs et recevoir un accueil très favorable, car le football français est particulièrement en difficulté. »
Des Saoudiens ont notamment été liés à Monaco, en juin. Le projet relayé par L’Équipe rapportait la possibilité de faire revenir Luis Campos, qui aurait pu prendre la présidence du club de la principauté. Mais les négociations étaient alors loin d’être conclues. Elles ne font actuellement plus parler d’elles.
Info ou intox ? Si Frank McCourt continue ses investissements et paraît se projeter sur le long terme à l’OM, d’autres clubs français pourraient effectivement ouvrir la porte à de nouveaux investisseurs. Il ne s’agit cependant pas d’oublier que le fair-play financier est entré dans une phase plus sévère et qu’il sera difficile de procéder à de gros recrutements comme ce fut le cas au PSG ces dernières saisons.
