OM : un cadre explique comment De Zerbi a transformé le groupe

Samedi soir à Toulouse (1-3), l'Olympique de Marseille a signé sa deuxième victoire en trois rencontres. Si tout n’est évidemment pas parfait, l'effectif olympien progresse et intègre petit à petit les principes de jeu de son nouvel entraîneur, Roberto De Zerbi.

Après un premier petit accroc face au Stade de Reims le week-end dernier au stade Vélodrome (2-2), l'OM a réagi avec la manière sur la pelouse de Toulouse samedi soir, dans le cadre de la 3ème journée de Ligue 1. Même si Roberto De Zerbi “n'est jamais satisfait” et estime que son équipe “aurait dû avoir neuf points“, le bilan est globalement satisfaisant après trois rencontres pour les Olympiens. L'effet RDZ est bel et bien déjà présent.

Mais c'est quoi au juste l'effet De Zerbi au quotidien ? De passage en zone mixte après le succès au Stadium, Amine Harit a donné quelques explications sur la façon de travailler de l'entraîneur italien. En deux mots : travail et plaisir.

“On kiffe jouer ensemble, on prend énormément de plaisir”

C'est que du travail. De la qualité à l'entraînement. Je pense qu'il y a énormément d'intensité à l'entraînement, et ça se retranscrit en match. C'est la ligne à garder. Comme le coach l'a dit, rien n'est laissé au hasard, a confessé l'international marocain. On kiffe jouer ensemble, on prend énormément de plaisir. Beaucoup de jeux combinés, beaucoup de petites passes. Pas pour chambrer l'adversaire ou quoi que ce soit, c'est vraiment pour rechercher l'efficacité. Et je trouve que c'est quelque chose de bien. On a très bien travaillé pendant la préparation. Je pense que le mérite revient à tout le monde, au staff, à tous les joueurs. On a adhéré au projet, on a été à l'écoute des consignes du coach et du staff depuis le premier jour, et je pense que c'est que du positif. Comme vous l'avez dit, ça a pris vite. On arrive à se comprendre rapidement malgré le fait qu'il y ait énormément de nouveaux joueurs dans l'équipe.

Après la trêve, les Phocéens ont rendez-vous avec l'OGC Nice au stade Vélodrome.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.