PSG : Vitinha s’enflamme pour une recrue

Cet été, le Paris Saint-Germain s'est montré relativement calme sur le marché des transferts, malgré des dépenses conséquentes. La direction francilienne a recruté quatre joueurs pour un total de (tout de même) 185 M€.

On pouvait s'attendre à ce que le PSG casse sa tirelire pour dénicher le remplaçant de Kylian Mbappé durant l'intersaison, mais même si Victor Osimhen a fait l'objet de négociations avec le Napoli, aucun attaquant confirmé n'a débarqué dans la capitale. Pour l'instant, cela ne semble pas porter préjudice au champion de France en titre, qui a réalisé un début de saison très intéressant, notamment collectivement, avec trois victoires en autant de rencontres face au Havre (1-4), à Montpellier (6-0) et au LOSC (1-3).

Au sein du collectif, l'une des recrues impressionne depuis mi-août : Joao Neves. Lors de ses trois premiers matchs disputés avec le PSG, l'ancien joueur de Benfica a déjà délivré quatre passes décisives. Son compère du milieu de terrain et compatriote, Vitinha, s'est réjoui de la signature du natif de Tavira et a décrit sa relation avec lui.

“Il est d'une grande aide et il va continuer à l'être”

J'ai été très heureux que Joao Neves vienne au PSG, a lancé l'international portugais lors du rassemblement avec la Seleçao. Il est d'une grande aide et il va continuer à l'être. Je n'essaie pas de donner trop de conseils parce que je ne suis pas beaucoup plus âgé que lui non plus, ou j'aime à penser que je ne suis pas beaucoup plus âgé que lui pour être là plein d'assurance à donner des conseils. J'essaie d'aider et il aide aussi, souvent même en voyant des choses que les personnes plus expérimentées ne voient pas, lui et d'autres personnes plus jeunes. C'est pourquoi il est bon d'apporter du sang neuf, cela apporte toujours de bonnes choses, des choses différentes. Et la vérité est la suivante : que ce soit Joao ou un autre milieu, tant que joue, je serai heureux. Et que nous gagnons, bien sûr.

Les deux hommes affronteront la Croatie et l'Écosse en Ligue des Nations avant de revenir à Paris.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.