Tony Bloom, propriétaire et président de Brighton, a évoqué un différend avec Roberto De Zerbi lors de son passage au club. L'Italien n'adhérait selon lui pas à la politique de recrutement en place.
Roberto De Zerbi a pris place sur le banc de touche de Brighton entre septembre 2022 et mai 2024. L’Italien a été aux commandes durant 89 matchs, pour un total de 38 succès, 20 matchs nuls et 31 défaites. Ses résultats ont été salués par ses pairs, à commencer par un certain Pep Guardiola. Mais tout n’a pas été rose en interne. Selon le propriétaire Tony Bloom, des tensions ont eu lieu avec le technicien concernant le recrutement.
« Le processus n’a pas changé, la philosophie n’a pas changé, mais il est juste de dire que Fabian a adhéré beaucoup plus à cela que son prédécesseur. Roberto avait des idées sur certains joueurs, mais ce n’est pas ainsi que nous fonctionnons en tant que club. Le club décide des joueurs à potentiellement faire venir en collaboration avec l'entraîneur-chef », a confié le président de Brighton dans un entretien accordé à The Athletic.
Brighton a lâché 231 M€ pour se renforcer cet été
Cet été, Brighton a dépensé 231 millions d’euros, pour seulement 48 millions de recettes sur les ventes. Avec De Zerbi, lors de l’été 2023, Brighton s’était séparé de Moises Caicedo (116 millions d’euros), Alexis Mac Allister (42 millions d’euros) et Robert Sanchez (23 millions d’euros). Les arrivées ne sont pas parvenues à les compenser totalement.
L’Italien a bénéficié de davantage d’aide à l’OM, cet été. Les dirigeants marseillais ont investi 85 millions d’euros, plus des prêts avec option d’achat, et vendu pour 77 millions. Les arrivées de Mason Greenwood, Pierre-Emile Hojbjerg, ou encore Valentin Carboni, constituent des gros coups qui permettent au technicien de disposer d’éléments adaptés à son système de jeu. Les décideurs olympiens semblent considérer pour leur part qu’il est normal que l’entraîneur valide le nom des recrues…