ASSE : Olivier Dall’Oglio a mal pour un club de Ligue 1
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Le technicien de l'AS Saint-Etienne a eu pitié pour une formation de Ligue 1 qualifiée pour la nouvelle édition de la Ligue des champions.
Cette semaine est marquée par le grand retour de la Ligue des champions. Avec une nouvelle formule qui suscite le débat. Passée de la traditionnelle phase de poules composée de 32 clubs à une saison régulière avec 36 équipes sur la ligne de départ, la plus belle des compétitions européennes ne laisse pas indifférent dans le mauvais sens du terme. En cause, un calendrier de plus en plus surchargé avec évidemment un nombre de matchs revu à la hausse.
Des voix se sont élevées pour le dénoncer. Parmi les stars de la planète montées au créneau, le milieu espagnol de Manchester City Rodri ou encore le défenseur français du FC Barcelone Jules Koundé. Croire en une grève des acteurs du ballon rond constitue une utopie, mais le mal semble plus profond qu'il n'y paraît. En France également, un coach de Ligue 1 s'est emporté face aux médias sur ce calendrier difficile à supporter.
“On va saturer les gens”
Convié ce jeudi devant les journalistes à la veille du match d'ouverture de la 5e journée de Ligue 1 à Nice, Olivier Dall'Oglio a pris fait et cause pour un club de l'élite qui participe à la Ligue des champions. Pour le manager de l'AS Saint-Etienne, il sera délicat pour le Stade Brestois – opposé ce jeudi aux Autrichiens de Sturm Graz pour le premier match de C1 de leur histoire – de tenir le rythme sur le long terme face aux mastodontes du Vieux Continent et ses futurs adversaires, le FC Barcelone et le Real Madrid en tête.
“On demande trop. Il y a trop de matchs. C'est mon avis. On va dire qu'on a supprimé la Coupe de la Ligue, mais on rajoute encore plus notamment sur les Coupes d'Europe. Ça devient très, très compliqué. Aujourd'hui, si on se met à la place du Stade Brestois, ça devient compliqué. Le coach sera obligé de faire des sacrifices, soit sur un match de Coupe d'Europe, soit sur un match de championnat. Il devra faire des choix car il ne pourra pas tout jouer. Les très, très gros clubs qui ont 33 ou 35 joueurs, c'est différent, mais ça revient à dire que ce sont les gros clubs qui en tireront bénéfice. Je suis contre, il y a trop de matchs. Et au niveau du public, je pense qu'on va saturer les gens.”