Malgré la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National 2, Andy Carroll, qui évoluait du côté d'Amiens (Ligue 2), la saison dernière, a décidé de s'engager avec le club au scapulaire. L'ex-international anglais a inscrit quatre buts lors de ses deux premiers matchs.

Actuel 14ème de son groupe de National 2 (avec deux matchs de retard), Bordeaux a débuté sa nouvelle vie dans le monde amateur. Malgré une gestion financière catastrophique, Gérard Lopez a décidé de s'accrocher au club, assurant qu'il ne quitterait pas le navire. Ce contexte n'a cependant pas empêché les Girondins d'attirer Bruno Irlès sur le banc (coach de Troyes en Ligue 1) ou encore Andy Carroll à la pointe de son attaque.

À la différence de son entraîneur, l'attaquant passé par Liverpool disposait d'un contrat et évoluait même en Ligue 2, du côté d'Amiens. Mais il a visiblement privilégié le temps de jeu.

“Ce n'était pas instinctif. J'ai réfléchi et je me suis dit que j'adorais vivre en France, mais que je ne jouais pas autant que je le souhaitais à Amiens même si j'ai beaucoup apprécié mon passage dans ce club. Ensuite, j'ai senti que l'entraîneur des Girondins souhaitait vraiment travailler avec moi. Et j'ai réalisé que c'était une belle opportunité de rejoindre un grand club et de l'aider à retrouver la place qui doit être la sienne“, a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Equipe.

“Mon salaire est inférieur à mon loyer”

Une chose est sûre, Andy Carroll n'est pas venu chez le sextuple champion de France pour l'argent. Selon ses dires, il perdrait même de l'argent tous les mois.

“3500 € par mois ? Ah non, c'est beaucoup moins. Je ne vous dirai pas le chiffre exact, mais pour vous donner une idée, depuis que je vis ici, je loue une jolie petite maison et mon salaire est inférieur à mon loyer. Si j'ai rejoint Bordeaux, ce n'est évidemment pas pour l'argent. J'ai d'ailleurs eu des propositions pour jouer en Arabie saoudite, mais ça ne m'intéressait pas“, a-t-il confessé.

Le natif de Newcastle upon Tyne sera un atout de poids pour Bruno Irles et les Bordelais dans leur quête de monter en National 1.