Luis Enrique, le coach du Paris Saint-Germain, a envie de voir Mohamed Salah sous le maillot du club français la saison prochaine.

Que va faire l'Égyptien à la fin de la saison actuelle ? L'ailier droit est à la croisée des chemins concernant son futur. Toujours très performant – 10 matchs, 6 buts, 5 passes décisives – à 32 ans, l'ex-joueur de l'AS Roma et de Chelsea est en fin de contrat en juin 2025. Comme pour Virgil Van Dijk et Trent Alexander-Arnold, Liverpool est crispé sur le dossier de la prolongation de l'attaquant.

Au point de réfléchir à l'après, avec Mohammed Kudus (West Ham) ou le Messi japonais, Tafekusa Kubo (Real Sociedad).

Le PSG fonce

De son côté, le PSG est à l'affût sur Mohamed Salah. Comme relayé par le Sun, l'offre du club francilien a été dévoilée, et un contrat de trois ans attend l'international (101 sélections) dans la capitale française. Selon les dernières informations relayées par Fichajes, Luis Enrique fait le forcing sur le dossier. Contrairement à ce que disent les rumeurs habituelles, l'Espagnol n'est pas foncièrement pas contre une star au sein de son effectif. Car, assurément, l'Égyptien en est une.

Le média rapporte que Paris est l'un des “principaux candidats” à la venue du joueur, et que les dirigeants sont “déterminés” à convaincre le numéro 11 de Liverpool de rester en Europe plutôt que de céder aux sirènes saoudiennes l'été prochain. Par contre, Fichajes ne fait pas la lumière sur le mercato visé : le PSG souhaite-t-il recruter Mohamed Salah à la fin de son contrat, en juin prochain, ou dès janvier 2025 ? La seconde option semble irréaliste, mais sait-on jamais.

L'Arabie saoudite, piste plus séduisante ?

Ce qui est sûr, c'est que la concurrence est rude autour de l'ailier. La Juventus Turin de Thiago Motta a été cité dernièrement dans l'environnement du joueur. La piste la plus crédible mène néanmoins à l'Arabie saoudite. Dans le pays du Moyen-Orient, qui se trouve d'ailleurs à côté de l'Égypte – le Nil les sépare -, l'attaquant pourrait toucher un salaire XXL, même si le Paris Saint-Germain, soutenu par le Qatar, peut également proposer des émoluments considérables au Red.

À 32 ans, après plusieurs saisons éprouvantes en Angleterre, Mohamed Salah pourrait faire comme Jürgen Klopp, et prendre du recul avec le football de très haut niveau, en attendant une éventuelle participation à la prochaine Coupe du monde, en 2026, en Amérique du Nord. Et quoi de mieux que la chaleur saoudienne pour patienter ?

À moins que l'Égyptien, toujours motivé, ait envie de relever le défi parisien.