Opposé au PSV Eindhoven (24ème de la phase de ligue) lors de la troisième journée de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain (19ème) doit s’imposer pour se rapprocher des huit premières places qualificatives. Mais les Néerlandais disposent de plusieurs armes pour gêner les Parisiens ce mardi (21 heures) au Parc des Princes. Les voici.

Un pressing ardent 

Comme le veut la tradition des équipes de Peter Bosz, le PSV presse haut et fort. Une animation que le Racing Club de Lens a déjà pu observer la saison passée en C1 et qui a posé problème à plus d'une équipe. Si les Parisiens disposent des qualités pour se défaire de la pression, ils devront toutefois se mettre au niveau de l’intensité et du marquage individuel des Néerlandais. D’autant que ce pressing n’expose pas toujours leur défense en Championnat, le PSV ayant encaissé seulement 6 buts en 9 rencontres d’Eredivisie. Cependant, la qualité supérieure de la Ligue des champions pourrait offrir certaines situations à Paris une fois le premier rideau éliminé.

Peter Bosz, PSV Eindhoven
Peter Bosz sur le banc du PSV.
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Une attaque variée

Sur ses 9 matches de Championnat (et ses 9 victoires), le PSV a inscrit 29 buts. Un total plus timide en Ligue des champions alors les Néerlandais ont perdu face à la Juventus (3-1) et fait match nul (1-1) face au Sporting dans une rencontre qu’ils ont pourtant largement dominée. Avec la taille et le jeu de tête de Luuk de Jong (1,88 mètre), le pied gauche de Johan Bakayoko, les dribbles de Noa Lang ou encore les percussions avec ou sans ballon de Guus Til, Ismael Saibari ou encore Malik Tillman, le PSV dispose de plusieurs armes. Et si Hirving Lozano est forfait, Peter Bosz pourra compter sur la verticalité de ses joueurs pour gagner des mètres balle au pied ou pour centrer vers De Jong, ce qui devrait permettre de multiplier les dangers sur la cage de Gigio Donnarumma. 

Luuk de Jong, PSV Eindhoven
Luuk De Jong célébrant un but avec le PSV.
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La muraille Walter Benitez

Ancien gardien de l’OGC Nice, Walter Benitez est à Eindhoven depuis 2022. S’il réalise jusqu’ici une bonne saison sans être sensationnel (73% d’arrêts), l’Argentin est surtout un gardien capable de prendre feu à tout moment. D’autant qu’il devrait cette fois être bien plus sollicité qu’en Eredivisie, ce qui pourrait lui faire chauffer les gants. De plus, le PSG pourrait ne disposer d’aucun numéro neuf pour cette rencontre (reste à savoir si Randal Kolo Muani sera apte) et devra compter sur la qualité devant le but de son porte-bonheur Bradley Barcola ou de Marco Asensio pour faire la différence.

Au-delà de l’aspect défensif, Benitez peut aussi se rendre important au pied, lui qui culmine cette saison à 91% de passes réussies et 56% de longs ballons précis.

Walter Benitez, PSV Eindhoven
Walter Benitez saluant les supporters après une rencontre avec le PSV.
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Si le PSV dispose de plusieurs arguments pour embêter le Paris Saint-Germain, les Français restent largement favoris. Malgré une domination nationale totale, les Néerlandais devraient rencontrer une équipe d’un calibre largement supérieur à ce qu'ils affrontent au quotidien, d’autant que le duo clé de l’entrejeu Jerdy Schouten-Joey Veerman est forfait pour la rencontre.