PSG-PSV : “il y a un complot contre nous”, Bertrand Latour dépité pour le penalty

Le Paris Saint-Germain a tout tenté mais les coéquipiers d'Achraf Hakimi, auteur du but égalisateur et élu homme du match, ont buté sur le PSV Eindhoven (1-1) ce mardi à domicile à l'occasion de la 3e journée de la Ligue des Champions.

A la 93e minute pourtant, le Parc des Princes a exulté lorsque l'arbitre, M. Glenn Nyberg, a désigné le point de penalty après un tacle par derrière d'Olivier Boscagli sur Marco Asensio en pleine surface. Et pourtant, après recours à la VAR, l'officiel est revenu sur sa décision en annulant le penalty ! Une attitude assez incompréhensible au vu des images, comme n'ont pas manqué de le faire remarquer les consultants du Canal Champions Club, sur Canal+ Foot, à l'instar d'un Bertrand Latour particulièrement remonté :

“Le geste n'est pas maîtrisé. (…) Je me mets à la place des joueurs du PSG ou de Luis Enrique quand ils vont revoir les ralentis, on se trouve dans des situations d'une extrême injustice. Ils vont se dire ‘il y a un complot contre nous'. L'arbitre prend une décision, l'image en atteste et à la fin on vous retire le biscuit de la bouche. C'est insupportable.”

Un ralenti biaisé proposé par la VAR ?

Comme l'ont fait remarquer les chroniqueurs, le ralenti proposé à M. Nyberg par la VAR s'est focalisé sur le bout du pied de Boscagli, qui a touché le ballon avant de toucher Asensio. Seulement, quelques instants avant, le haut du genou gauche du défenseur a percuté la jambe droite du Parisien. Difficile dans ce contexte de parler d'erreur manifeste, soit normalement le seul type d'erreur que la VAR est censée réparer.

Clairement, le PSG peut l'avoir mauvaise sur ce coup. Mais les Parisiens, qui ont dominé une grande partie du match et beaucoup poussé après avoir égalisé, pourront surtout regretter leur manque d'efficacité, à l'image des 26 tirs tentés, pour seulement 8 cadrés et donc un but. Un mal récurent qui va relancer le débat autour de l'absence de véritable numéro neuf de métier dans l'équipe type de Luis Enrique, dont la prolongation jusqu'en juin 2027 est déjà acté.

Romain Lantheaume
Au fond, je ne sais pas si ce que je préfère c’est le foot ou l’écriture. Une chose est sûre, je n’imagine pas l’un sans l’autre ! Mon cœur penche pour l’OGC Nice mais rien ne me fait autant vibrer que le foot africain.