PSG : les 3 causes du match nul face au PSV
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Le Paris Saint-Germain n'a pu faire mieux qu'un nul 1-1 contre le PSV Eindhoven, ce mardi soir, en Ligue des Champions. Quelles sont les raisons d'un tel échec, surtout après une défaite contre Arsenal ? Trois éléments de réponse.
Cette saison, le club francilien n'y arrive pas en C1. Vainqueur de justesse contre Gérone (1-0), au Parc des Princes, lors de la 1e journée, le leader de la Ligue 1 ensuite perdu de manière logique contre Arsenal (0-2), à l'extérieur, avant de faire match nul (1-1) contre l'écurie néerlandaise, ce mardi soir. À l'heure actuelle, Paris compte moins de points en Ligue des Champions que… Brest, avec un match en plus, provisoirement.
Surtout, le PSG est 17ᵉ du classement de la C1, avant les matchs de ce mercredi soir. Une position compliquée, avant un calendrier difficile – Atlético Madrid, Bayern Munich, Manchester City – qui fait craindre une élimination au premier tour. Mais avant de se lancer dans des pronostics, revenons à ce mardi soir : qu'est-ce qui a cloché pour le Paris Saint-Germain ?
Le manque d'efficacité offensive
“Normalement, on doit perdre” : ce constat est dressé par Peter Bosz, l'ancien coach de l'OL désormais au PSV. Le Néerlandais de 60 ans, dominé dans les grandes largeurs au Parc des Princes, estime que son équipe n'aurait pas dû finir la rencontre avec un point dans sa besace, comme son adversaire du soir.
Disposé en 4-3-3, avec Bradley Barcola et Ousmane Dembélé sur les ailes, Kang-in Lee en faux 9 et Fabian Ruiz, Warren Zaïre-Emery et Achraf Hakimi pour amener le surnombre devant, le PSG s'est procuré de nombreuses occasions – 5 grandes chances de marquer, selon FootMob -, avec 26 tirs tentés en tout et 2,57 xG. Statistiquement, l'équipe tricolore a écrasé la rencontre. Mais l'efficacité offensive a fait défaut.
Sur ses 26 frappes, seuls 8 ont été cadrées. Le seul but du PSG est d'ailleurs marqué par la chance, avec un tir légèrement dévié. Après la rencontre, le latéral droit a estimé que “la balle ne voulait pas rentrer”. La faute en (grande) partie, aussi, à Ousmane Dembélé.
Hakimi profite d'une erreur de Benítez et égalise pour le PSG ! 🤩#PSGPSV I #UCL pic.twitter.com/9buzKviT3A
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) October 22, 2024
Pointé du doigt par les médias, l'ailier a tiré sur la barre à bout portant (19ᵉ), avant de rater une occasion nette à la 30ᵉ. Pour Daniel Riolo (RMC), “c'est inadmissible” de proposer une telle production offensive pour l'ex-Barcelonais, alors que Bradley Barcola, également visé, est un peu plus épargné.
Les choix contestés de Luis Enrique
Celui qui ne l'a pas du tout été, après le nul de ce mardi soir, est l'entraîneur du Paris Saint-Germain. La presse a désigné le coupable de la sale soirée parisienne : Luis Enrique. Après le nul, l'Espagnol est d'ailleurs le pire coach de l'ère QSI en C1 selon Opta, avec seulement 6 victoires en 15 rencontres… mais une demi-finale la saison passée.
Le technicien est largement pointé du doigt par la presse française et espagnole pour son absence de numéro 9 dans son onze, et son entêtement à utiliser un faux neuf, au lieu de Randal Kolo Muani, par exemple, qui est entré en jeu en deuxième période… en tant qu'ailier gauche. Laissant l'axe à l'attaquant espagnol Marco Asensio, auteur de deux buts cette saison.
🥶 Le bilan de Luis Enrique avec le PSG en Ligue des Champions…
Est-ce le plus mauvais PSG de l’ère QSI ? pic.twitter.com/eCZrHjKKYA
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) October 23, 2024
Sur RMC, Daniel Riolo a également fait part de son incompréhension devant le statut de remplaçant de Vitinha pour ce match important de C1. Après cette nouvelle contre-performance, l'entraîneur s'éloigne encore un peu plus des médias et des supporters avec des choix jugés incompréhensibles, et assurément peu payants.
L'arbitrage, jamais d'une grande aide en C1
Enfin, abordons l'arbitrage. Ce mardi soir, aucune grande erreur n'a été commise contre le Paris Saint-Germain. Mais en fin de rencontre (90e+3), l'arbitre a sifflé un penalty pour le club tricolore, pour un tacle du Français Olivier Boscagli. Ce dernier touche le ballon, mais semble également effleurer l'ancien Madrilène avant son intervention.
Y'avait-il pénalty sur Asensio en fin de match ? 🤔
Même si le Parisien semble touché à la jambe gauche, l'arbitre est revenu sur sa décision et a annulé le pénalty à l'aide du VAR ❌#PSGPSV I #UCL pic.twitter.com/SO4r2TLvOr
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) October 22, 2024
Après un appel de la VAR, l'officiel est revenu sur sa décision, lourde de conséquences pour le club français, et a annulé le penalty. L'action est litigieuse, mais le PSG ne peut pas se cacher derrière cette décision pour expliquer le nul, d'autant plus en regard des statistiques et des ratés d'Ousmane Dembélé.
Mais avec un autre arbitrage, plus favorable, l'histoire aurait pu être différente.