OM : Roberto De Zerbi en colère après deux joueurs
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Lourdement défaits face au PSG, les Marseillais peinent à se relever d’une telle déception. Roberto De Zerbi et ses hommes sont remis en question, mais l’entraîneur italien cible prioritairement deux de ses joueurs.
Après un tel naufrage, il semble aisé de cibler un par un les joueurs de l’Olympique de Marseille ayant manqué à leur devoir dimanche face au PSG. La défense menée par Leonardo Balerdi a été baladée, tandis qu’Elye Wahi à la pointe de l’attaque n’a été en mesure de remporter aucun duel face à Willian Pacho notamment, bien supérieur à l’attaquant marseillais.
En tête d’affiche, Mason Greenwood et Luis Henrique auraient subi une remontrance importante dans le vestiaire après la défaite. Loin d’être les seuls responsables, les deux ailiers pourtant brillants en début de campagne, n’ont pas existé dimanche.
Greenwood s’expose, Luis Henrique montre ses limites
Au terme de la rencontre, il semblait déjà évident que Mason Greenwood ait perdu son immunité. Meilleur buteur du club depuis le début de la saison, référence en termes de rendement parmi les recrues de Ligue 1, l’Anglais semblait ne pas vouloir jouer ce Classique. Nonchalant au possible, l’ancien de Manchester United aurait agacé ses partenaires, notamment Adrien Rabiot et Pierre-Emile Hojbjerg, comme le rapporte L’Equipe en faisant référence au troisième but encaissé avant la pause.
Au début du mois pourtant, l’efficacité de Mason Greenwood mettait en lumière le point faible de l’OM en attaque. Aux côtés de Luis Henrique, totalement isolé par la mobilité du milieu de terrain parisien, Greenwood formait un duo à distance insaisissable avec le Brésilien. Après la rencontre, Roberto De Zerbi s’est exprimé, ne cherchant, d’apparence, pas d’excuse :
« Ce soir, jusqu'à l'expulsion d'Harit, on a manqué de courage, de personnalité, alors qu'on avait préparé cela pour cette rencontre. J'en suis désolé. Ce n'est pas ce match-là qu'on avait en tête. On peut perdre, mais comme je le dis toujours, quand on porte le maillot de l'OM, on ne peut pas jouer sans courage, sans personnalité. Cela vaut pour les joueurs comme pour l'entraîneur. »
En somme, le jeu avec ballon mis en place par Roberto De Zerbi commence déjà à inquiéter. Alors que ses meilleurs éléments d’hier semblent déjà marquer le pas, jouant trop lentement, ou ne parvenant pas à se sortir du marquage adverse, les certitudes évoquées plus tôt pourraient voler en éclat.