Deuxième de Ligue 1 avec 20 points au compteur en dix journées, l'Olympique de Marseille réalise un bon début de saison sous les ordres de Roberto De Zerbi, mais connaît des difficultés pour imposer sa loi à domicile. Les Phocéens tenteront de répondre dès ce vendredi face à l'AJ Auxerre.

Avec seulement cinq points pris et un bilan d'une victoire, deux nuls et une défaite, l'OM est la troisième pire équipe de Ligue à domicile. Une statistique qui fait tâche au milieu du bon début de campagne des Provençaux. Depuis mi-août, les coéquipiers de Leonardo Balerdi ont été accrochés par le Stade de Reims (2-2), Angers (1-1) et ont lourdement chuté contre le Paris Saint-Germain.

“Contre Reims nous aurions dû mener 4-0 à la mi-temps. Contre Angers on devait faire plus pour l'emporter. Face à Paris, les 20 premières minutes de jeu, nous avons mal entamé le match. Il faut réaliser à domicile des prestations comme contre Toulouse, Nantes ou encore Brest“, expliquait Roberto de Zerbi ce jeudi en conférence de presse.

“Des joueurs pas encore habitués à jouer sous cette pression”

De Zerbi, qui estime que trois Marseillais doivent également progresser sur les coups de pieds arrêtés, sera sans doute très attentif aux ingrédients mis par ses joueurs pour s'imposer face à Auxerre vendredi soir et retrouver le sourire au stade Vélodrome.

De passage devant les médias avant son coach, Pol Lirola a apporté un élément de réponse pour expliquer les difficultés des Phocéens dans leur antre.

“On est pas content de nos résultats à domicile. On a une équipe qui est une nouvelle, on a aussi certains joueurs qui ne sont pas habitués à jouer sous la pression du Vélodrome. Nous devons jouer plus libérés pour montrer qu'on est capable de réaliser les mêmes performances à l'extérieur et à domicile“, a reconnu le latéral espagnol.

Même si cette pression peut expliquer en partie les résultats de l'OM, c'est surtout l'aspect tactique qui semble être au cœur de la problématique. Depuis plusieurs années, les Olympiens ont beaucoup de mal à trouver la solution face aux blocs bas, la faute à un jeu trop souvent stéréotypé. Avec Roberto De Zerbi, le jeu a également été un peu trop stéréotypé sur certaines rencontres, notamment face à Angers.

La solution peut venir des joueurs de déséquilibre, tels que Mason Greenwood ou Jonathan Rowe, capables d'éliminer dans les petits espaces et de créer des différences.