Après la déroute contre le PSG (0-3), l'Olympique de Marseille a encore chaviré au stade Vélodrome (1-3), cette fois-ci face à l'AJ Auxerre (6ᵉ). Roberto De Zerbi, après le match, est sorti de ses gonds.

L'OM est-il déjà en crise ? Le provisoire dauphin du PSG – 2ᵉ mais en crise, donc ? – n'y arrive pas dans son antre, cette saison. En cinq rencontres, Marseille a fait nul contre Reims (2-2), a dominé l'OGC Nice (2-0), avant de partager les points contre Angers (1-1) puis de perdre deux fois de suite face à Paris (0-3) et Auxerre (1-3), sous la bronca du public. Une incapacité à faire la loi au Vélodrome qui inquiète le coach.

Agacé, l'Italien a mis son avenir sur la table en conférence de presse, après une contre-performance humiliante – 0-3 à la mi-temps pour le visiteur :

“Je dois prendre ma responsabilité pour cette défaite à domicile. On a des difficultés à la maison, c'est clair. Je ne sais pas si c'est un manque de courage ou de personnalité. Je suis venu ici pour jouer au Vélodrome car j'avais envie de vivre l'expérience. Si le problème, c'est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l'argent, le reste je m'en fous. Je n'ai pas envie de faire des excuses et de raconter des bêtises. Je ne vais pas m'échapper, on doit regarder la réalité en face. C'est ce que je dois faire.”

“Aucun débat” pour la direction

Confiant avoir tenu ce discours à “Mehdi (Benatia) et Pablo (Longoria)”, l'entraîneur de 45 ans semble très touché – et un peu sous pression ? – devant les faiblesses de son équipe à domicile. Mais un départ est-il vraiment envisageable ? Selon les informations de RMC, du côté de la direction, “il n'y a aucun débat”. Roberto De Zerbi est toujours l'homme de la situation, surtout qu'il a été annoncé cet été que l'ancien coach de Brighton et de Sassuolo était là sur la durée, avec un contrat de trois ans. Une affirmation rare à Marseille.

Pablo Longoria et l'équipe dirigeante cible plutôt “le manque de caractère des joueurs” pour expliquer la mauvaise passe au Vélodrome d'une équipe qui, par ailleurs, compte 6 victoires en 11 rencontres – ce n'est donc pas si catastrophique que ça. Interrogé par RMC, un proche du coach révèle que ce dernier ne “supporte pas” d'avoir des difficultés au Vélodrome, qui est la principale raison de sa venue.

Tout semble donc confirmer que ce discours de Roberto De Zerbi, que ce dernier a également tenu dans le vestiaire, est une alarme plus qu'un ultimatum réel. Le staff et l'effectif vont devoir travailler en profondeur pour changer la situation.