Choisi comme le nouvel entraîneur du Stade Rennais, en lieu et place de Julien Stéphan, Jorge Sampaoli prendra officiellement ses fonctions après la prochaine trêve internationale.

Préféré notamment à Rudi Garcia et Habib Beye, le technicien argentin assistera ce dimanche au match de la 11e journée de Ligue 1 qui opposera le SRFC au Toulouse Football Club, au Roazhon Park. Mais les supporters du club breton devront attendre le dimanche 24 novembre, et un déplacement à Lille, pour assister au premier match de Jorge Sampaoli, libre de tout engagement depuis son départ des Brésiliens de Flamengo en septembre 2023.

Alors que la direction rennaise pense déjà à sa succession, le flou entoure les détails de son contrat. Si était évoquée dans un premier temps la signature d'un bail jusqu'à la fin de la saison 2024-2025, Jorge Sampaoli pourrait parapher un bail jusqu'en juin 2026 selon Ouest-France. Et quid de son salaire ? Si aucune information n'a filtré sur ce point crucial, Top Mercato tente de lever le voile sur les émoluments de l'ancien coach de l'Olympique de Marseille.

Le 2e salaire de L1 à l'OM

Pour rappel, l'ex-sélectionneur du Chili touchait un salaire brut mensuel de 333 000 euros lors de sa dernière saison dans les Bouches-du-Rhône, un chiffre communiqué par L'Equipe en mars 2022 quelques mois avant son départ. Alors deuxième coach le mieux rémunéré de la Ligue 1, derrière les 1,1 million d'euros de Mauricio Pochettino au PSG, le natif de Casilda ne doit pas s'attendre à gagner autant d'argent en terre bretonne.

De son côté, Julien Stéphan émargeait à 180 000 euros bruts mensuels selon l'étude des salaires des entraîneurs du championnat de France, datant de mars 2024. 5e technicien le mieux payé, le fils de Guy Stéphan n'était devancé que par Luis Enrique (PSG), Adi Hütter (AS Monaco), Patrick Vieira (ex-Strasbourg) et Paulo Fonseca (ex-Lille).

En considérant la nécessité pour Rennes d'aligner un chèque conséquent pour attirer un entraîneur de cette envergure, Jorge Sampaoli touchera sans doute un salaire équivalent à celui de son prédécesseur, à minima.