La presse régionale a donné son ressenti sur les mots forts prononcés par Roberto De Zerbi après la défaite contre Auxerre.

“Si le problème, c'est moi, je suis prêt à partir.” Lâchée vendredi dernier dans la foulée de la défaite de l'Olympique de Marseille contre Auxerre en Ligue 1 (1-3), à l'Orange Vélodrome, la déclaration de Roberto De Zerbi faisait l'effet d'une bombe dans les Bouches-du-Rhône.

Très marqué par la contre-performance de ses joueurs, l'entraîneur italien ouvrait la porte à un départ quelques mois après sa nomination en lieu et place de Jean-Louis Gasset, après seulement 11 matchs dirigés pour un bilan à ce stade loin d'être infamant (6 victoires, 2 nuls, 3 défaites).

Hier, l'ancien coach de Brighton and Hove Albion a lâché une phrase sur son avenir, en marge de l'entraînement des Phocéens. Le moment choisi par le Transalpin pour assurer qu'il ne fera pas ses valises. L'homme de 45 ans s'installera bel et bien sur le banc pour la rencontre de la 12e journée de Ligue 1 sur la pelouse du Racing Club de Lens, fixée le samedi 23 novembre. Mais que penser alors de la punchline lancée par Roberto De Zerbi après la déroute bourguignonne ? Dans ses colonnes, La Provence donne sa vérité sur les intentions du Transalpin.

“Il s'est étonné que son message n'ait pas été compris”

Le quotidien régional explique d'abord que les dirigeants marseillais n'ont jamais cru un seul instant à la démission du natif de Brescia, “certains que l'Italien poursuivrait sa mission et ayant confiance en lui comme ‘au premier jour', selon un haut gradé.” Selon nos confrères, Roberto De Zerbi déplore que son message lancé après l'AJA ait été mal interprété par les observateurs et supporters.

“L'ancien entraîneur de Brighton n'était pas dans une autre optique, et il s'est étonné que son message n'ait pas été compris, que certains l'aient interprété comme un préavis de démission ou que l'intimité du vestiaire ait été révélée dans des articles de presse, ce qui relève plutôt de l'information que du voyeurisme, mais le débat est vieux comme l'histoire de la presse et ‘RDZ' n'est pas le premier coach à s'en plaindre.” 

En d'autres termes, il ne fallait résumer sa sortie fracassante qu'à un simple coup de sang…