Recrue la plus chère du mercato estival de l'AS Saint-Etienne, Lucas Stassin a fait quelques confidences sur son intersaison auprès de la presse belge.

Inconnu du grand public avant de débarquer dans l'Hexagone, Lucas Stassin est entré dans l'histoire de Saint-Etienne. Acheté par les dirigeants foréziens pour un montant de 10 millions d'euros, le jeune attaquant belge est devenu la recrue la plus chère des Verts, à égalité avec le flop Loïs Diony et devant Robert Beric, Wahbi Khazri ou encore Rémy Cabella, à l'expérience bien plus importante.

Novice dans le championnat de France, le footballeur débarqué de Westerlo n'a pas encore trouvé le chemin des filets avec les Stéphanois coachés par Olivier Dall'Oglio, confronté à un casse-tête pour le poste de numéro 9. Mais en 8 matchs de Ligue 1 disputés, pour 5 titularisations, l'espoir âgé de seulement 19 ans s'est distingué avec quatre passes décisives.

Pour l'heure encore trop tendre pour prétendre chaque weekend à une présence dans le onze de départ, le natif de Braine-le-Comte reste sur un derby rhodanien difficile sur le terrain de l'Olympique Lyonnais (0-1), avec son remplacement par Ibrahim Sissoko à l'heure de jeu.

Symbole de la politique de recrutement mise en place par les nouveaux propriétaires, qui ont privilégié jusque-là l'arrivée de jeunes joueurs peu ou pas aguerris au plus haut niveau, Lucas Stassin a été récompensé de sa progression par une présence dans le groupe de la sélection espoir belge, une grande première tombée avant l'OL.

Lucas Stassin a craqué devant le projet

Avant d'honorer ses premiers pas avec les Diablotins, l'antichambre des Diables Rouges, le numéro 32 stéphanois a profité d'un entretien au journal Le Soir pour révéler les coulisses de son arrivée dans le Chaudron. Lucas Stassin cite ses autres courtisans et explique ce qui a fait pencher la balance en faveur de l'ASSE.

“J'étais d’ailleurs prêt à faire une saison de plus dans le cham­pionnat belge, d'autant que ma dernière saison avait été ternie par une blessure. Puis, il y a eu de l'intérêt émanant de plusieurs clubs, à la fois en Belgique et à l'étranger. Mais c'est Saint­-Étienne qui m'a convaincu en me présentant un pro­jet clair, très précis. Le club m'a montré qu'il m'avait bien étudié, et pas seule­ment sur un seul match. Enfin, Saint­-Étienne, c'est quand même un club my­thique en France, avec une grande his­toire et des supporters très chauds.”

Engagé jusqu'en juin 2028, celui qui incarne l'avenir du football belge attend désormais de marquer son premier but avec Saint-Etienne. Peut-être après la trêve internationale lors de la venue de la lanterne rouge Montpellier, programmée le samedi 23 novembre.