Mercato - L’hésitation du PSG avec Randal Kolo Muani

Entré en jeu à dix minutes de la fin du match contre Toulouse vendredi soir, Randal Kolo Muani a offert une passe décisive à Vitinha sur le troisième but du Paris Saint-Germain. Son avenir est cependant toujours aussi incertain.

Le cas Randal Kolo Muani fait beaucoup parler. Si Luis Enrique déclarait qu'il “comptait sur l'ensemble de son groupe jusqu'à preuve du contraire” avant la réception de Toulouse, on peut justement lui apporter la preuve du contraire. Malgré la pénurie d'avant-centre qui touche le PSG depuis mi-août, Randal Kolo Muani doit se contenter des miettes. Difficile de voir un entraîneur qui compte sur son joueur.

Pour autant, comme plusieurs médias l'ont révélé récemment, le meilleur buteur de l'équipe de France sur l'année civile ne souhaite pas quitter le club. C'est ce qu'avait encore rappelé le joueur la semaine dernière.

Non, je n'ai jamais pensé à un départ. Pour moi, c'est toujours de continuer à travailler, de continuer à montrer ce que je sais faire et donner le maximum de moi-même“, expliquait-il.

Aucune décision n'a été prise en interne

Le très sérieux journaliste de Sky Germany, Florian Plettenberg abonde dans ce sens en expliquant que Kolo Muani aimerait rester au PSG au mois de janvier, mais qu'un départ, sous la forme d'un transfert sec ou d'un prêt “n'est pas à exclure“. Révélant également que plusieurs approches ont eu lieu, Plettenberg croit savoir qu'aucune décision n'a été prise par les dirigeants franciliens.

Alors que de nombreux médias assuraient que RKM était poussé vers la sortie, le leader de Ligue 1 n'aurait visiblement pas encore tranché sur son cas. Signe que Luis Enrique et les dirigeants hésitent encore à lui laisser une chance de reprendre confiance et s'imposer ? C'est une possibilité qui a du sens.

Pour pouvoir se montrer davantage, le coach asturien devra lui témoigner davantage de confiance, notamment en championnat, dans la mesure où le PSG dispose déjà de six points d'avance sur son dauphin. Cela pourrait être une bonne manière de relancer l'ancien Nantais. À moins que la volonté de s'en débarrasser ne prenne définitivement le dessus.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.