Rennes : le message très clair de Sampaoli sur Blas et Jota

Pour son premier match à la tête du Stade Rennais, Jorge Sampaoli est reparti bredouille de Pierre Mauroy, battu d'une courte tête par le LOSC (1-0). Au coup d'envoi de la rencontre, le technicien argentin avait fait plusieurs choix forts en laissant notamment sur le banc Ludovic Blas et Jota, titulaires avec Julien Stéphan.

Grâce à un but d'Edon Zhegrova juste avant le retour aux vestiaires, le LOSC a signé une victoire précieuse qui lui permet de recoller à un petit point de l'Olympique de Marseille et de prendre trois longueurs d'avance sur Lyon, cinquième. Malgré l'arrivée de Jorge Sampaoli, le Stade Rennais enchaîne de son côté une troisième défaite de rang et plonge à la 15ème place. L'Argentin retient cependant le positif.

Cela a été un match équilibré, nous avons beaucoup travaillé l’ordre défensif contre cette très bonne équipe de Lille, pour éviter d’être désordonné. Cela a plutôt fonctionné, mais on a pris ce but, et offensivement, on a parfois manqué d’arguments. Mais on est resté très cohérent, il nous faut du temps pour nous améliorer.  Pour moi, on a fait jeu égal avec lui, c’est un bon point de départ. Maintenant, il nous faut trouver des réponses sur le plan offensif“, a jugé le coach argentin.

“Ils n'aident pas à équilibrer l'équipe”

Le technicien de 64 ans avait mis en place un 3-4-3 avec un trio offensif composé d'Amine Gouiri, Albert Gronbaek et Arnaud Kalimuendo en pointe. Exit Ludovic Blas et Jota, qui restaient respectivement sur 11 et 3 titularisations d'affilée. Interrogé sur ce choix, Jorge Sampaoli n'est pas passé par quatre chemins.

Pourquoi Blas et Jota étaient sur le banc au départ du match ? Pour moi, ce sont surtout des ailiers, pas des joueurs intérieurs qui peuvent aider à équilibrer l’équipe“, a tranché l'ex-coach de l'OM.

En plus de cette première défaite, une mauvaise nouvelle est tombée pour Jorge Sampaoli, puisque Alidu Seidu pourrait souffrir d'une rupture des ligaments croisés.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.