A l'approche du mercato d'hiver, le Paris Saint-Germain pense à une solution surprenante pour l'avenir de l'attaquant français Randal Kolo Muani, en manque de temps de jeu.

Si Luis Enrique ne l'a pas titularisé pour la venue de Toulouse (3-0), vendredi dernier lors de la 12e journée de Ligue 1, Randal Kolo Muani a retrouvé (un peu) le sourire. Entré à la 81e minute en lieu et place de Bradley Barcola, l'avant-centre français a délivré une passe décisive sur le troisième but du Paris Saint-Germain signé du milieu portugais Vitinha.

Pas de quoi sauter au plafond mais tout est bon à prendre pour le footballeur de 25 ans, contraint à un temps de jeu limité depuis le début de la saison 2024-2025. Muet depuis le 1er septembre dernier et la victoire à Lille (3-1), barré par Marco Asensio et Kang-in Lee en dépit de l'absence sur blessure de Gonçalo Ramos, l'ancien Nantais peut légitimement se poser la question d'un départ dans ces prochaines semaines.

Venu répondre aux rumeurs de départ, le natif de Bondy n'a pourtant “jamais pensé” à quitter le club de la capitale en janvier 2025. De leur côté, les Franciliens semblent disposés à conserver leur numéro 23 jusqu'au terme de cet exercice. À moins qu'une solution étonnante ne vienne satisfaire les deux parties…

Une valeur de 40 M€ démesurée

Selon les informations données par le journal Le Parisien, le leader de la Ligue 1 n'exclut pas un prêt de six mois, sans option d'achat, pendant le mercato hivernal. Supervisé par deux clubs prestigieux, l'ex-sociétaire de l'Eintracht Francfort conserve une certaine cote sur le marché des transferts malgré une pénible situation du côté du Parc des Princes.

Auteur de seulement 2 buts en 13 matchs toutes compétitions confondues, Randal Kolo Muani vaut 40 M€ selon Transfermarkt, un montant très largement inférieur aux 95 millions d'euros déboursés à l'été 2023 par l'état-major parisien. À moins d'une offre XXL transmise par une formation d'un championnat exotique, aucun prétendant ne dépensera une telle somme cet hiver pour celui qui demeure sous contrat jusqu'en juin 2028. Mais un prêt pourrait lui permettre de se relancer en réhaussant sa cote…