En grande difficulté sportive, le FC Nantes peut craindre de lourdes sanctions après les débordements survenus dimanche contre Le Havre.

Rien ne va plus chez les Canaris. Dimanche, le club de Loire-Atlantique a concédé face au Havre (0-2) une quatrième défaite d'affilée en Ligue 1. Après cette nouvelle déconvenue à la Beaujoire, le FC Nantes enchaîne une neuvième rencontre sans le moindre succès, série en cours. Face à un concurrent direct au maintien, cette défaite pourrait être celle de trop pour Antoine Kombouaré, premier fusible naturel de cette terrible période connue par les partenaires d'Alban Lafont.

Conséquence des victoires de l'AS Saint-Etienne et donc du Havre, les Nantais reculent à la 16e place du classement à hauteur d'Angers, à seulement trois longueurs de la lanterne rouge Montpellier. Préoccupante, la situation du club sur les bords de l'Erdre l'est d'autant plus au regard des graves débordements intervenus pendant la rencontre. Des incidents qui auront contraint le corps arbitral à interrompre deux fois le match.

En première période, l'arbitre Jérôme Brisard a stoppé une première fois les débats pendant cinq minutes, après le déploiement par les ultras nantais d'une banderole hostile à la Ligue de football professionnel et le lancement sur la pelouse de rouleaux de papier toilette et de balles de tennis. Bis repetita dans les arrêts de jeu en raison de l'attitude trop véhémente de supporters prêts à envahir le terrain et stoppés par les forces de sécurité, et ce alors que les Normands avaient déjà éteint tout suspense.

Les 3 sanctions qui menacent Nantes

Après 30 minutes d'interruption, le match a pu aller à son terme. Mais à quel prix pour Nantes ? Selon les informations du quotidien sportif L'Equipe, la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel se saisira du dossier le mercredi 4 décembre. Larges, les sentences susceptibles de tomber sont connues pour un épisode d'une telle gravité.

Pour marquer des points auprès de l'instance, le FCN aura intérêt à identifier les personnes impliquées et à prononcer rapidement des interdictions de stade. Trois sanctions existent : une amende financière, un huis clos (partiel ou total) et un retrait de points. Cette dernière serait évidemment catastrophique pour les hommes d'Antoine Kombouaré.