Débarqué l'été dernier dans les Bouches-du-Rhône, le milieu de terrain canadien Ismaël Koné doit se contenter d'un temps de jeu restreint avec l'Olympique de Marseille.
Troisième recrue la plus chère du dernier mercato estival de l'Olympique de Marseille derrière les deux attaquants Mason Greenwood et Elye Wahi, Ismaël Koné rejoignait à l'intersaison le club des Bouches-du-Rhône contre un chèque de 12 millions d'euros. Un investissement conséquent pour le milieu à vocation défensive, pour un résultat plus qu'en demi-teinte.
3 titularisations en L1
Plombé par une préparation perturbée par sa participation à la Copa America 2024 avec le Canada, venu pousser son parcours jusqu'à une élimination contre l'Argentine en demi-finales, l'ancien footballeur de Watford ne prenait pas part aux trois premières journées de Ligue 1 en raison d'une entorse à la cheville. Roberto De Zerbi attendait la venue de Nice (2-0), le 14 septembre, pour lui offrir ses premières minutes.
Quelques semaines plus tard, son bilan comptable se résume à 7 matchs joués pour seulement 3 titularisations contre l'Olympique Lyonnais (3-2), Strasbourg (0-1) et Nantes (2-1). Rétrogradé dans la hiérarchie des milieux, le footballeur de 22 ans ne quittait même pas le banc des remplaçants samedi dernier, lors de la victoire des Phocéens sur le terrain du Racing Club de Lens (3-1).
Le reproche de Roberto De Zerbi révélé
Relayeur de métier, Ismaël Koné a été utilisé comme numéro 10 face aux Canaris pour remplacer Amine Harit, le signe sans doute que l'entraîneur italien ne parvient pas à trouver la bonne formule. Dans son édition de vendredi, La Provence évoque la situation compliquée du numéro 51 marseillais. Au-delà des soucis physiques rencontrés par le principal intéressé, le quotidien régional croit connaître la vraie raison de son déclassement.
Ainsi, Roberto De Zerbi se pose des questions sur l'investissement au quotidien de l'international canadien. Jugée “déconcertante”, l'attitude d'Ismaël Koné est parfois considérée comme nonchalante par l'ancien manager de Brighton and Hove Albion. Entre son comportement pointé du doigt et une féroce concurrence, l'optimisme n'est pas de mise avant le choc de la 13e journée de Ligue 1 contre l'AS Monaco dimanche soir.