Le Paris Saint-Germain s'interroge sur le bien-fondé de la prolongation de son gardien de but italien Gianluigi Donnarumma. Et ce pour une raison précise.
Non pas qu'il soit déclassé par Luis Enrique, mais le statut de Gianluigi Donnarumma est remis en cause depuis quelques semaines. Aligné cette saison à 12 reprises toutes compétitions confondues, le gardien de but du Paris Saint-Germain a été poussé sur le banc par le coach espagnol lors des deux matchs de Ligue 1 contre le Racing Club de Lens (1-0) et le Toulouse Football Club (3-0), et surtout à l'occasion de la rencontre de la Ligue des champions perdue sur le terrain du Bayern Munich (0-1), le 26 novembre dernier.
L'ancien sélectionneur de la Roja a instauré une concurrence avec le portier russe Matvey Safonov, recruté à l'intersaison, auteur d'une énorme erreur sur l'unique but des Munichois. Pas de quoi perturber outre-mesure l'ancien portier du Milan AC, Le Parisien ayant fait une révélation sur son moral. Pourtant aujourd'hui, la remise en question de son statut de numéro 1 n'est pas sans conséquence sur les discussions entre les deux parties au sujet de la prolongation de son contrat, courant jusqu'en juin 2026.
Un salaire qui interpelle le PSG
Les pourparlers n'avancent pas en ce sens, au point que l'on puisse évoquer la possibilité de le voir changer d'air. En cas de départ, 4 clubs ciblent Gianluigi Donnarumma, débarqué libre dans l'Hexagone durant l'été 2021. Mais pourquoi alors le Paris Saint-Germain hésite à offrir un nouveau bail au Transalpin ? Selon les informations révélées jeudi soir par RMC Sport, le champion de France 2024 ne veut plus augmenter son salaire.
Nos confrères expliquent que les émoluments évolutifs du principal intéressé, qui émarge aujourd'hui à 1 M€ brut par mois, ne collent pas avec ses prestations sur le terrain. En d'autres termes, les dirigeants parisiens s'interrogent quant à l'intérêt de prolonger l'engagement de Gianluigi Donnarumma. Le PSG n'est pas chaud à l'idée de lui offrir un salaire encore plus conséquent. Une rupture totale n'est pas encore actée mais le débat se trouve sur la table.
