OM : Souleymane Diawara pas tendre avec Leonardo Balerdi

Impressionnant lors de la précédente campagne, Leonardo Balerdi a connu un début de saison délicat avec l'Olympique de Marseille. L'international argentin a probablement eu du mal à appréhender son nouveau rôle de capitaine. Visiblement, il ne parvient toujours pas à convaincre Souleymane Diawara.

Même s'il n'est pas l'un des grands gagnants du changement de système de Roberto De Zerbi, Leonardo Balerdi a redressé la barre depuis la trêve internationale. Le passage à trois axiaux a permis de sécuriser la défense marseillaise, et l'ex de Dortmund joue avec davantage de confiance. Avant cela, l'Argentin avait plombé l'OM à plusieurs reprises.

Malgré le retour dans le onze de départ de Valentin Rongier, Balerdi a conservé le brassard de capitaine, signe de la confiance que lui témoigne son entraîneur. Lors d'un entretien accordé à Free Ligue 1, l'ancien roc de la défense olympienne, Souleymane Diawara, a donné son avis sur son lointain successeur.

“Il y a des choses qui ne doivent pas passer”

À demi-mot, le Sénégalais estime que Leonardo Balerdi n'a pas les épaules pour être le capitaine de l'OM.

Tout le monde parlait de Balerdi, Balerdi… Je n'ai rien contre Balerdi, je ne le connaissais pas à part l'année dernière. Je m'attendais à… Quand on m'a dit qu'il était capitaine… Je ne sais pas, quand tu es capitaine, il y a des choses qui ne doivent pas passer“, a déclaré le footballeur retraité.

Une sortie pour le moins confuse, mais on a compris le message principal. Il n'en demeure pas moins que les dirigeants comptent sur leur joueur, dont ils estiment qu'il est capable d'atteindre un très haut niveau. Désormais, Leonardo Balerdi devra confirmer qu'il est capable de reproduire ses performances de la saison dernière.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.