Le nouvel entraîneur de l'ASSE, Eirik Horneland, a partagé sa philosophie et la feuille de route à adopter pour relever la tête et, comme espéré, sauver les Verts de la relégation.

Dans une interview publiée ce mardi sur la chaîne YouTube du 16ᵉ de la Ligue 1, le Norvégien de 49 ans s'est présenté de manière plus ample aux fans du club stéphanois, dépités après la rouste reçue par l'OM (0-4), en Coupe de France, à domicile, et par les nombreuses défaites en L1 cette saison – 10 en 15 rencontres.

Assurant être “un gars humble”, le technicien a surtout décrit sa philosophie :

“Tu as besoin d'intensité, de te lever les matins et de travailler dur. (…) Je suis un type de gars qui aime tirer son inspiration de tout le monde. (…) Donc on a besoin de regarder les entraîneurs des autres équipes, qui sont eux aussi passionnés, et qui mettent de l'intensité dans ce qu'ils font.”

Intensité et confiance

Voulant augmenter la cadence au sein d'un effectif parfois moribond, Eirik Horneland, qui porte les grandes ambitions des Verts sur ses épaules, assure par ailleurs que la Ligue 1 est “un championnat très compétitif”, et que son but, avant tout, est de faire croire au nouveau projet, alors que l'ASSE est 16ᵉ du classement :

“Mon challenge sur ces six prochains mois ? Créer de la croyance. Il faut tout donner pour le public, il faut tout donner pour le stade. Il faut que les supporters soient derrière nous. Nous devons croire en nous-mêmes. On doit arriver sur le terrain plein de confiance. Ce qui fait la différence, c'est de travailler dur. Le développement se fait jour après jour. C'est le projet pour les six prochains mois.”

Outre des problèmes techniques, tactiques et physiques notables, le plus grand souci de l'effectif stéphanois n'est-il pas de ne pas croire en lui-même ? Le successeur d'Olivier Dall'Oglio va donc tenter d'insuffler un nouvel élan dans un groupe fatigué après une première partie de saison éreintante, pour que l'ASSE puisse démarrer la saison 2025-2026 dans l'élite.

Pas une mince affaire, mais l'espoir est encore permis.