Le Paris Saint-Germain attend de pied ferme Khvicha Kvaratskhelia, qui doit renforcer son attaque. Mais cette arrivée pourrait poser quelques problèmes à Luis Enrique et à l'effectif parisien.  

Ce n'est pas encore officiel, mais c'est tout comme : Khvicha Kvaratskhelia devrait s'engager ces prochaines heures au PSG. L'attaquant géorgien doit renforcer la ligne d'attaque parisienne et notamment l'aile gauche pour un montant estimé à environ 70 millions d'euros.

C'est un gros coup de la part du club de la capitale, qui souhaitait déjà le recruter l'été dernier. Son profil a été validé par la cellule de recrutement et Luis Enrique, qui apprécie le profil du joueur de 23 ans. Cependant, son recrutement pose quelques problèmes.

Ce n'est pas le buteur prolifique attendu

Le premier n'est autre que le poste de l'international géorgien. En effet, recruter un buteur semblait être le poste à renforcer en priorité au PSG avec le départ attendu de Randal Kolo Muani, dont le départ se précise vers la Juventus, et les performances en demi-teinte de Gonçalo Ramos, qui est souvent déplacé sur le banc pour installer un faux numéro 9.

Mais le club de la capitale a donc choisi de miser une somme importante sur l'ailier gauche de Naples il n'est pas certain que celui-ci parvienne à régler le problème du manque d'efficacité qui mine le PSG en Ligue des champions. La recrue peut en revanche évoluer derrière l'attaquant et pourrait donc épauler le buteur portugais dans l'axe, mais ce n'est pas forcément un système dont est adepte Luis Enrique.

Bradley Barcola poussé sur le banc ?

Khvicha Kvaratskhelia peut également jouer à droite ou en pointe si l'équipe en a besoin. Il est en effet un joueur très technique, habile, rapide et ambidextre. Mais le natif de Tiflis rayonne sur l'aile gauche et il semble difficile de l'imaginer jouer à un autre poste que celui-là au PSG.

Ce qui devrait donc pousser Bradley Barcola sur le banc ou du moins mettre les deux jeunes ailiers dans une forte concurrence. Déjà dans le doute ces dernières semaines, le Tricolore va-t-il parvenir à encaisser cette nouvelle contrariété ? A noter que Désiré Doué pourrait aussi être impacté par cette arrivée puisqu'il partageait son temps de jeu à gauche avec l'ancien Lyonnais. A la différence de Barcola, le transfuge de Rennes pourrait toutefois renforcer l'entrejeu et apporter une solution plus offensive au technicien espagnol dans ce secteur.

Kvaratskhelia est moins en forme cette saison

Actuellement blessé avec Naples pour une fatigue musculaire et absent depuis le début de l'année, le joueur formé au Dinamo Tbilissi n'est pas dans la forme de sa vie. Si tout le monde voulait le recruter il y a un an et demi lorsqu'il sortait de sa saison exceptionnelle, où il avait mené le Napoli au Scudetto avec 12 buts et 10 passes décisives en championnat, Kvaratskhelia est moins en vue lors de l'exercice en cours.

Auteur de 5 buts et 3 passes décisives en Serie A, il n'a surtout plus marqué depuis le 29 octobre et le déplacement sur la pelouse du Milan AC (0-2). Véritable star des Partenopei, le Géorgien réalise peu d'efforts défensifs (seules 2% de ses actions sont défensives) et devra en faire beaucoup plus pour s'intégrer à l'effectif parisien et satisfaire les demandes de Luis Enrique, qui n'hésitait pas à pousser Kylian Mbappé à en réaliser lors de sa première saison sur le banc parisien.

Un montant XXL possiblement difficile à digérer

Kvaratskhelia va ainsi arriver dans la capitale française pas à 100% physiquement et pas au top sur le plan mental avec sa longue disette pour un attaquant de son standing. A ces aspects importants, s'ajoutent également la pression et le poids d'un transfert. En effet, le Napolitain va quitter une ville italienne, où il était adoubé, pour arriver au PSG contre environ 70 millions d'euros.

Un montant important et un changement de climat, qui peuvent être difficiles à gérer. Avant lui et récemment, Randal Kolo Muani, qui était arrivé contre environ 90 millions d'euros de Francfort lors de l'été 2023, n'a pas réussi à s'acclimater. On peut aussi citer Mauro Icardi, qui avait posé ses valises à Paris en septembre 2019 contre 50 millions d'euros mais est reparti trois ans après pour se relancer à Galatasaray.